Les Grizzlies sont sur le chemin de leurs premiers playoffs depuis 2005-2006 et un homme incarne le renouveau de la cité du King : Zach Randolph.
Le gaucher, tout juste élu meilleur joueur de la semaine, s’apprête à conclure sa cinquième saison consécutive en double-double (seul Dwight Howard fait mieux avec sept) et pour Lionel Hollins « évidemment qu’il est notre MVP« .
Le coach espère donc que le front-office va trouver un accord avec l’intérieur et son agent pour une prolongation de quatre ans, déjà sur la table des négociations.
« Depuis qu’il est là nous sommes une bonne équipe. La saison passée, il nous a manqué le petit plus, on n’a pas atteint les 50% mais nous n’étions pas loin. On avait quand même déjà gagné 16 matches de plus, et cette saison on est en passe de réaliser quelque chose d’unique« , récapitule Lionel Hollins, premier avocat de l’ancien Blazer, auteur de quatre campagnes à 20-10 sur les cinq dernières, Clippers et Knicks inclus.
« Il y aurait un énorme trou à combler s’il n’était plus avec nous mais je suis optimiste. Et avec lui, la fondation sera solide. »
Les dirigeant des Grizzlies ont présenté une prolongation de quatre ans à l’agent de Randolph, Raymond Brothers, et selon les termes du front-office les discussions entre les deux parties sont « constructives« .
« Je vieillis mais je suis meilleur« , clame l’oublié du Staples Center au All-Star Weekend.
Avec ses 20,1 pts et 12,3 rbds de moyenne, Randolph postule à une place dans une All NBA Team.
« Il joue comme un All Star, je ne vois pas ce qu’il peut faire de plus pour le montrer à tout le monde. Il est une force sur le terrain tous les soirs et sans lui on n’en serait pas là« , assure Mike Conley.
La pression est sur les épaules de Chris Wallace !