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CJ McCollum, le shoot et la plume

Si certains sportifs digèrent mal l’après-carrière, CJ McCollum a déjà quant à lui une voie toute tracée vers le journalisme, un secteur qu’il affectionne depuis sa période universitaire à Lehigh.

On est en 2009, CJ McCollum sort tout juste de son cursus lycéen à l’high school de GlenOak et il s’apprète à rentrer à l’université de Lehigh. Indécis sur ses études à suivre, le numéro 3 choisit d’intégrer une école de commerce dans laquelle il va rester… deux semaines.

Le natif de Canton, dans l’Ohio, se rend rapidement compte que cette formation n’est pas faite pour lui et opte pour le journalisme. En 2017, McCollum était revenu sur cette épisode pour The Undefeated. « Je cherchais une autre filière et sur les cours que j’avais eus, j’aimais écrire des papiers et j’aimais parler. Donc je suis entré en école de journalisme et j’en ai appris plus sur le journalisme et sur la manière dont je pourrais l’utiliser après le basket. ».

Ses premières expériences à l’université de Lehigh

Une fois dans ce programme, le 10e choix de la Draft 2013 se forme petit à petit au métier de journaliste en parallèle du basket. En 2011, McCollum découvre ainsi le métier en tant que rédacteur dans le journal de l’université locale s’intitulant The Brown and White. Créé en 1894, ce journal n’est tenu que par des étudiants issus de la fac locale.

Et dès son année junior, le jeune étudiant se retrouve pris dans une expérience qui le marquera à vie. Pensant échanger tranquillement avec le journaliste NBA Tim Capstraw, ce dernier lance un match sur son ordinateur et l’embarque dans un rôle de commentateur sans aucune préparation au préalable. S’il reconnaîtra par la suite avoir eu quelques difficultés sur le moment, l’arrière avoue lors d’un papier pour The Players Tribune que cette rencontre en forme de bizutage lui a beaucoup apporté. « Le jeu allait tellement vite. Je disais toujours le mot « bon ». Bonne défense, bon pick and roll, bon jump shot. Tu ne réalises pas à quel point les commentateurs doivent changer leur vocabulaire pour rendre le match attractif. ».

Pendant trois ans, le numéro 3 de Portland alimentera le site web et lors du retrait de son maillot en 2019, un de ses anciens professeurs Jack Lule va lui offrir une copie de son premier article. Studieux et passionné par ses études, l’ancien étudiant n’a laissé que de bons souvenirs à Jack Lule d’après les dires de ce dernier pour le journal universitaire The Brown and White. « CJ était vraiment un modèle d’étudiant-sportif parce qu’il consacrait autant de temps à ses études de journalisme qu’à son jeu. Lors de sa dernière année ici, c’était évident qu’il jouerait en NBA mais il a continué de travailler pour le site The Brown and White. Il était là, assis comme n’importe quel journaliste à prendre des notes sur un joueur de hockey ».

Des occupations en parallèle du basket

Désormais en NBA, le MIP 2016 continue ses activités journalistiques. Titulaire d’un diplôme en journalisme depuis 2013, l’originaire d’Ohio essaye de combiner ses passions au quotidien. Après avoir fait quelques apparitions au RIP City Mornings, McCollum dirige son propre podcast Pull Up qui traite de la NBA mais aussi des autres sports US.

En plus de cela, il écrit quelques papiers pour The Players Tribune notamment « Why Journalism matters » qui raconte la création du CJ Press Pass. Créé en 2016, ce programme donne la possibilité à de jeunes adolescents passionnés de journalisme de découvrir les coulisses du monde de la presse en soir de match au Moda Center. « Je pense que c’est quelque chose qui est bénéfique pour les jeunes […] Ça leur donne une chance d’apprendre exactement ce que le monde journalistique comporte. Pas juste derrière la caméra, mais dans les coulisses et d’apprendre comment les matches fonctionnent, comment les émissions TV fonctionnent, comment tout s’organise ».

Soucieux de la formation des plus jeunes et conscient que certains n’ont pas la chance de faire un cursus qui les attire, l’arrière de Portland a agrandi son champ d’action avec la création d’un deuxième Dream Center axé sur le média ainsi que le journalisme. Inauguré en 2018 par l’arrière avec son pote Damian Lillard, CJ McCollum explique dans une vidéo l’intérêt de cet établissement pensé et créé de sorte à ce qu’il donne l’opportunité aux plus jeunes de se former au journalisme via différents supports, que ce soit sur ordinateur, radio ou autre. « Je pense que leur apporter la technologie, les ressources nécessaires et la possibilité de rencontrer des professionnels du métier pour s’insérer professionnellement sera une magnifique expérience pour eux. »

Altruiste et philanthrope, McCollum sait déjà quelle suite donner à sa vie après sa période sportive. Ce plan de carrière déjà bien dessiné lui assure non seulement une occupation mais aussi et surtout une présence quasi permanente sur les parquets NBA pendant de longues années encore.

 

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