Les Clippers devraient pouvoir déménager en 2024

CARB, pour California Air Resources Board. Il s’agit de l’Agence pour la qualité de l’air de l’État de Californie, et c’est elle qui vient de donner son feu vert à la construction de la prochaine salle des Clippers, à Inglewood. Depuis un an, Steve Ballmer a vu les bâtons se multiplier dans ses roues, et notamment de la part des écologistes locaux. De nombreuses procédures ont été lancées pour ralentir, voir stopper, ce projet, mais la décision de la CARB va sérieusement accélérer le processus puisqu’elle donne désormais 270 jours aux plaignants et à la justice pour régler tout litige. Passé ce délai, les travaux de construction pourront débuter.

Dans son rapport, relayé par le Daily Breeze, la CARB explique que le projet n’entraînera pas une augmentation nette des gaz à effet de serre et, par conséquent, elle jouera le rôle de paravent contre toutes poursuites environnementales qui pourraient bloquer la construction pendant des années.

En échange, les Clippers s’engagent à installer 330 chargeurs de véhicules électriques près de la salle, à financer 1000 chargeurs résidentiels dans les environs, à acheter deux autobus électriques et 10 véhicules électriques pour le parc municipal d’Inglewood mais aussi à planter 1000 arbres dans les environs.

Le boss des Knicks ne lâche pas l’affaire

Du côté de la municipalité d’Inglewood, on se félicite de cette décision, estimant que l’arrivée des Clippers va donner une toute autre stature à la ville. En prime, les Clippers ont également proposé de dépenser 175 millions de dollars notamment pour la construction de logements abordables.

Tout cela fait un malheureux, Jim Dolan, le propriétaire des Knicks. Farouche opposant au projet puisqu’il est propriétaire du Forum d’Inglewood, il a déjà réagi négativement à l’annonce de la CARB, estimant que cette salle va attirer « quatre millions de voitures supplémentaires par an et créer des milliers de tonnes de pollution atmosphérique« . Il demande au gouverneur de la Californie d’aller à l’encontre des conclusions de l’agence pour la qualité de l’air.