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Raptors – Pelicans : le coeur du champion bat toujours !

34 points, 18 rebonds et 5 passes pour Pascal Siakam. 34 points, 5 rebonds et 7 passes pour Fred VanVleet. Portés par ses deux jeunes stars, les Raptors s’imposent après prolongation dans une ambiance fabuleuse (130-122)

Une magnifique bannière affichée au plafond de la Scotiabank Arena, des joueurs émus avec une belle bague au doigt, c’est la reprise de la NBA et les Raptors, champions en titre, reçoivent l’ovation qu’ils méritent. Même privés de Zion Williamson, les Pelicans ne sont pas là jouer les « sparring partners ». Guidée par Lonzo Ball, la Nouvelle Orleans joue sur un rythme très élevé et sans se poser de questions. Lonzo Ball, Brandon Ingram et J.J. Redick scorent à 3-points et forcent Nick Nurse à prendre déjà un temps-mort (15-4).

Les mots du coach des Raptors font mouche et Pascal Siakam commence sa mission. Fred VanVleet et lui enflamment la salle et les Raptors passent un 16-4 à leurs adversaires (20-19). Le héros des dernières Finals continue son récital et score un panier acrobatique avec la faute. Les entrées sur le terrain de Josh Hart et Jahlil Okafor font du bien à l’attaque des Pelicans qui reprennent les devants après 12 minutes (30-27).

Pour son premier match NBA, Nicolo Melli prend feu. Ses trois paniers à 3-points permettent à son équipe de faire un nouvel écart dans ce match. Dépassé, Gasol ne peut pas défendre au large et les Pelicans s’amusent tout en récitant un très beau basket (44-33). Mais comme lors du premier quart-temps, VanVleet, Siakam et Serge Ibaka ramènent Toronto. Aux rebonds offensifs, dans la raquette et en contre-attaque « Sergio » est partout (52-52). Mais, les hommes d’Alvin Gentry ne doutent pas. Portés par un Ingram en verve et un Redick en mode sniper, les Pelicans terminent fort cette première mi-temps (61-56).

Du grand Ingram

Les deux équipes se rendent coup pour coup au retour des vestiaires. L’intensité des Raptors est captivante. Malgré quelques choix douteux en attaque, cette équipe a un cœur énorme. Siakam et VanVleet doivent guider cette équipe cette saison et le leadership des deux hommes sur ce premier match est remarquable. Ils sont au four et au moulin et les Pels n’ont pas de solutions face à la vista du meneur canadien et à la détermination du natif de Douala. Mais, Ingram n’est pas en reste en terme de talent. Il n’a rien à envier à ses vis-à-vis et il est capable de scorer quand bon lui semble. Si Jrue Holiday souffre, l’apport de Hart et le poignet en feu de Melli maintiennent New Orleans à l’affut (88-86).

Et si la force des Pelicans était le talent offensif de son banc, à l’image d’un Melli toujours aussi redoutable (96-91) ? Touché à la cheville après un contact avec un photographe, VanVleet revient en jeu après être allé se faire soigner aux vestiaires et son équipe va avoir besoin de lui. D’autant que Nurse limite au maximum les rotations…

Devant au score, New Orleans se précipite un peu en attaque et cela donne l’opportunité à Siakam de briller. Trouvé par deux fois à la suite d’une belle circulation, « Spicy P » score à 3-points (103-99). Sans s’affoler et avec brio, les jeunes Pelicans infligent un 10-0 à l’approche du money time à des Raptors qui commencent à perdre leur calme à l’image des deux techniques pour Lowry et Gasol (109-103). Dos au mur, Toronto peut s’en remettre à sa star camerounaise. Lui est concentré et ses cinq points de rang redonnent le sourire aux fans canadiens.

Des balles de match ratées

Dans le sillage de son homme à tout faire, les hommes de Nick Nurse reprennent une nouvelle fois les devants et Kyle Lowry reste concentré sur la ligne des lancers francs (112-110). Cette fin de match est complètement folle. Les Raptors pensaient avoir fait le plus dur, mais c’était sans compter sur la détermination de leurs adversaires. Josh Hart et JJ Redick font parler la poudre de loin et la 6e faute de Siakam laisse présager une fin de match compliquée pour son équipe.

Il reste 50 secondes, les Pelicans mènent de deux points (117-115) et ils ont la balle en main. Malheureusement, Josh Hart joue mal et donne l’occasion à Kyle Lowry d’égaliser sur la ligne des lancers francs (117-117). Les deux équipes ont chacune une balle de match mais Jrue Holiday et Norman Powell jouent aussi très mal le coup. On a donc le droit à cinq minutes de bonheur en plus (117-117).

Mais rapidement, on sent les Raptors plus forts alors même que Nurse a décidé de jouer avec huit joueurs seulement. Malgré le tir de Redick ou l’action de classe de Holiday, Toronto aidé par ses fans prend les devants grâce à VanVleet. Son tir à 3-points fait exploser la salle. Lui et Lowry prennent leurs responsabilités dans les deux dernières minutes pour arracher la victoire (130-122). Toronto lance parfaitement sa saison. Avec la manière, et le coeur !

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