Mike D’Antoni voyait cette confrontation avec les Kings comme une bonne mise en bouche à l’approche des playoffs. Opération réussie haut la main pour les Texans dans cette rencontre qui n’avait pas vraiment les airs d’un match de playoffs. Dépassés par les Texans, les Californiens n’ont jamais vraiment existé dans ce match.
Dans les premières minutes, on observe pourtant les bonnes intentions de Buddy Hield, qui veut rivaliser d’adresse extérieure avec ses adversaires. En sortant toujours du banc avec une solide prestation, Marvin Bagley en fait autant en tentant régulièrement sa chance de loin. Mais les deux hommes ne pèsent pas lourd face à l’armada de shooteurs adverses.
James Harden est trop fort
L’artificier en chef s’appelle bien sûr James Harden. Défendu tantôt par Buddy Hield, De’Aaron Fox, Harrison Barnes ou Bogdan Bogdanovic, le barbu se défait facilement de chaque adversaire. Au point de réaliser l’une de ses soirées les plus propres de la saison, tant aux tirs qu’au niveau des pertes de balle. Son compère de création, Chris Paul, est beaucoup moins inspiré avec son tir mais sa qualité de passe (12 unités) est toujours précieuse lorsque James Harden se repose.
En tête de 10 points avec 12 minutes (23-33), les Rockets font basculer la rencontre à l’approche de la pause. Quand James Harden aligne deux pénétrations puis un tir à 3-points avec un espace réduit, et que PJ Tucker sanctionne également dans le corner, au buzzer. Sacramento rentre au vestiaire sonné (46-62). Ce petit « run » est décisif car jamais les Kings ne parviennent à recoller par la suite. Le troisième quart-temps n’est autre qu’un long échange de paniers de part et d’autre.
Les Rockets s’arrêtent à 26
Eric Gordon, Austin Rivers ou Iman Shumpert : chacun y va de son missile de loin devant une défense des Kings aux abois. Outre l’énergique Kenneth Faried, auteur d’un double-double en sortant du banc, on note la grosse production de Danuel House, égalant tout simplement son record de points cette saison. En plus de son adresse lointaine, il poste un gros pétard sur la défense des Kings avant finir au « alley-oop » propulsé par James Harden. Quelles cannes !
Avec un écart stabilisé à 20 points, le seul enjeu de la fin de rencontre est de savoir si les Rockets vont améliorer leur propre record de tirs à 3-points dans un match. Malgré de nombreuses occasions, ils n’y parviennent finalement pas. Kenneth Faried, auteur lui-même d’un tir primé, a la décence de ne pas prendre le tout dernier tir.
Troisième victoire de suite pour les Rockets (50 victoires – 28 défaites) avant leur déplacement chez les Clippers la nuit prochaine. Les Kings (38 victoires – 40 défaites) accueillent les Cavaliers jeudi.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.