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San Antonio fait revivre le Fort Alamo

Sur le point d’accéder aux playoffs pour la 22e saison d’affilée, les Spurs sont l’équipe en forme du moment avec neuf victoires d’affilée. La clé de ce retour au premier plan ? La défense !

Malgré les départs de Tony Parker, Kawhi Leonard, Danny Green, Kyle Anderson et Manu Ginobili, mais aussi la blessure de Dejounte Murray, les Spurs ne seront pas une « lottery team ». Gregg Popovich confirme qu’il est l’un des plus grands coaches de l’histoire en tirant le meilleur d’un groupe affaibli mais aux valeurs mentales remarquables. La preuve avec cette série de neuf victoires de suite qui succèdent au plus mauvais road trip de leur histoire (une victoire en huit matchs). San Antonio n’a toujours pas perdu en mars, et c’est par leur défense que les Spurs sont parvenus à se hisser jusqu’à la 5e place.

Depuis leur retour au Texas, les Spurs encaissent ainsi 103.1 points pour 100 possessions. C’est quasiment 20 points de moins, pa rapport à leur « road trip », et le retour de Derrick White n’en est pas l’unique raison.

« Pour être la dernière équipe qui reste, il faut être à la fois parmi les meilleures attaques et les meilleures défenses » rappelle Gregg Popovich à ESPN. « Il n’y a pas besoin d’être numéro 1 dans les deux catégories, mais c’est important d’en être proche. C’est ce que dit l’histoire. »

Derrick White et Jakob Poeltl, symboles d’une défense retrouvée

Malgré leur remarquable mois de mars, les Spurs ne possèdent que la 20e défense de la NBA, mais la dynamique est essentielle avant d’attaquer les playoffs où le jeu sur demi-terrain sera plus fréquent.

« Défendre comme nous le faisons depuis quelques matchs, ça apporte un coup de boost énorme pour notre confiance » estime Patty Mills. « On a juste besoin de garder cette sensation et de continuer comme ça. On montre qu’on peut jouer comme il faut pour être en playoffs, et même aller loin en playoffs. »

Sur le plan individuel, deux joueurs symbolisent ce virage défensif. Il y a donc Derrick White, polyvalent sur les deux postes d’arrière. Mais aussi Jakob Poeltl qui s’est imposé dans la peinture, au point d’envoyer Pau Gasol dans le Wisconsin.

Comme une image vaut mille mots, voici une séquence du « money time » face aux Warriors décryptée par Tim Legler. On y voit Derrick White en « boîte » sur Stephen Curry, mais aussi des rotations impressionnantes de tous ses coéquipiers. L’attaque des Warriors est remarquable, mais la défense des Spurs l’est tout autant.

Il faut « choisir son poison » comme disent les Américains, et l’option est de laisser Draymond Green seul à 3-points. Dans le prolongement de l’action, on voit aussi ce retour express de Derrick White pour gêner Stephen Curry dans le corner. Il n’y a pas de paniers faciles face aux Spurs.

Une identité à trouver

« C’est une combinaison de Jakob, qui prend beaucoup d’espace et qui est très mobile, et qui permet à Aldridge de faire d’autres choses, et de Derrick White, qui est pour une part importante de ce qu’on fait » explique Gregg Popovich. « Derrick donne le ton au large, et Jakob défend vraiment bien sur le pick-and-roll. Il possède une bonne mobilité, et par ses déplacements, il peut couvrir un peu plus de terrain près du cercle. Ça nous est utile. »

Pour Gregg Popovich, c’est aussi parce que le groupe est enfin au complet (à l’exception de Dejounte Murray) que ses joueurs sont capables de défendre aussi bien.

« Plus que tout, je pense qu’une partie de la réponse vient du fait qu’on n’avait pas passé assez de temps ensemble dans le système et que les joueurs n’avaient pas créé d’habitudes entre eux » poursuit le coach des Spurs. « On va être très bons pendant un moment, puis vraiment mauvais… Ce n’est pas encore un réflexe. Notre identité n’est pas encore affirmée pour que ça devienne régulier. (…) Avec un nouveau groupe de joueurs dans un nouveau système, ça prend du temps. On passe par des hauts et des bas défensivement. Cette régularité n’a jamais pris racine. »

Ce qui signifie que le meilleur est à venir. À la fois pour les semaines à venir, mais aussi pour les prochaines saisons avec le retour de Dejounte Murray et de futures recrues.

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