Rick Carlisle rend hommage à son idole de jeunesse, Wilt Chamberlain

Quand Rick Carlisle est entré dans la ligue, en octobre 1984, avec les Celtics, Kareem Abdul-Jabbar venait tout juste de dépasser Wilt Chamberlain et de devenir le meilleur marqueur de l’histoire de la ligue.

L’homme aux 100 points va rester à la deuxième place jusqu’en 2000. Puis, en moins de vingt ans, ce sont Karl Malone, Michael Jordan, Kobe Bryant, LeBron James et désormais Dirk Nowitzki qui lui sont passés devant.

Avec les récents exploits de Russell Westbrook et James Harden, les records de Wilt Chamberlain commencent à être contestées, voire effacées. Et comme il n’est pas toujours cité, Rick Carlisle en profite pour lui rendre hommage.

« Il repoussait les limites »

« Au début des années 1970, c’était mon joueur préféré », explique Rick Carlisle, né l’année de l’arrivée de Wilt Chamberlain dans la ligue, en 1959. « J’étais un gamin qui grandissait au nord de l’État de New York et on n’avait pas le câble pour regarder le match de la semaine sur ABC le dimanche, donc on allait chez un ami, en ville, à 5-10 minutes de chez nous, et j’étais époustouflé par Chamberlain. »

Le gigantisme du personnage et de ses performances séduisait beaucoup d’enfants à l’époque. « Wilt était un géant, qui pouvait virtuellement tout faire sur un terrain. Il repoussait constamment les limites de ce qui était possible pour un joueur. Et il a gagné deux titres avec deux des équipes les plus dominantes de l’histoire : les Sixers de 1967 et les Lakers de 1972. »

Malgré ses records, le fait qu’il n’ait justement gagné que deux titres l’ont petit à petit éloigné des débats et des références ultimes que sont Bill Russell, Michael Jordan ou encore Magic Johnson pour le trophée virtuel de plus grand joueur de tous les temps. Il est très souvent oublié et c’est erreur, selon le coach des Mavs.

« Je me souviens très bien de son décès il y a quelques années (ndlr : 1999). Je me souviens avoir vu la réaction de Bill Russell et il y avait beaucoup d’émotion. Les deux ont repoussé les limites de l’autre, à un niveau inimaginable à l’époque. Russell avec ses titres et Wilt avec ses exploits individuels et ses statistiques. Quand on pense à eux, c’est simplement incroyable. »