Le début de rencontre est plaisant, avec un Malcolm Brogdon au four et au moulin pour mettre son équipe dans le rythme. À la baguette et en défense, l’ancien rookie de l’année joue comme un vétéran et les Bucks font un premier écart (14-8). Les Suns prennent déjà un temps-mort, et Igor Kokoskov râle sur la défense inexistante des siens.
La réaction est immédiate, et Kelly Oubre Jr aide les siens à revenir à 4 unités en serrant la vis de leur côté du terrain (22-18). Très actif, Giannis Antetokounmpo sort les griffes, bien aidé par un Ersan Ilyasova qui gobe tous les rebonds offensifs de son équipe. Pau Gasol fait son entrée pour la première fois avec le maillot de la franchise du Wisconsin sur les épaules, et la seconde unité des visiteurs fait le travail pour conclure les douze premières minutes (31-20).
La taille des Bucks fait la différence
Les Suns sont dans le dur, mais les Bucks laissent filer trop d’opportunités de creuser l’écart. Gasol, puis Snell font de mauvaises passes et laissent les Suns en vie malgré une qualité de jeu plus que moyenne (35-26). Milwaukee profite de sa frontline (Ilyasova, Lopez et Antetokounmpo) pour effectuer une moisson énorme aux rebonds (déjà 18 prises à eux trois !), tandis que Giannis fait apprécier son « hang time » sur un drive musclé.
En face, Crawford tente de réveiller les siens, mais les Bucks gardent le contrôle des opérations (50-37). C’est sans compter sur Kelly Oubre qui retrouve le terrain, et donne un coup de boost énorme qui fait vaciller les visiteurs. En feu, l’ancien des Wizards fait déjouer toute la défense des Bucks et les Suns collent un 17-4 pour terminer la première période sur les talons de leurs adversaires du soir (54-52).
Josh Jackson prend le relais de son coéquipier et les locaux compliquent la vie des hommes de Mike Budenholzer. Le duo Brogdon-Bledsoe permet tout de même à Milwaukee de conserver une courte tête, mais l’intensité imposée par les Suns les gêne terriblement (63-61). Le « Greek Freak » rameute ses troupes mais les Suns jouent libérés, avec un Booker qui plante quelques shoots dont lui seul à le secret. Le staff des Bucks est crispé sur son banc, et les hommes de Kokoskov jouent chaque coup à fond pour passer devant au score (72-70). C’était sans compter sur un Giannis qui décide de hausser son niveau de jeu et enfin montrer la voie aux siens, et notamment à Ersan Ilyasova qui plante deux paniers de loin (82-76).
Phoenix finit très fort
Giannis Antetokounmpo impose sa patte des deux côtés du terrain et remet les Bucks sur de bons rails. Une interception, un contre, deux passes décisives et un dunk converti avec la faute pour entamer ce dernier quart : le numéro 34 ne veut pas subir le même sort que les Lakers (91-81). Les Suns ont pris un coup derrière la tête, mais Tyler Johnson et Deandre Ayton marquent quelques paniers difficiles, et voici les locaux qui reviennent. Mike Budenholzer n’a pas d’autre choix que de prendre un temps-mort (96-89).
À l’entrée du money time, tout reste à jouer, et ce qui devait arriver, arriva. Sur un gros écran d’Ayton, Booker plante un 3-points pour faire passer les Suns devant (100-98). Dans une ambiance incroyable, les Suns sont sur un 11-2 et Oubre Jr. en rajoute une couche, toujours à 3-points. Les Bucks s’accrochent par l’intermédiaire de Malcolm Brogdon, aussi à 3-points, et c’est finalement Ayton près du cercle puis Mikal Bridges aux lancers-francs qui assurent la victoire des Suns. La deuxième de suite et l’une des plus convaincantes de la saison dans la forme.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.