Les Sixers évitent le pire à la Nouvelle-Orléans

Toujours sans Joel Embiid, les Sixers commencent avec un cinq de petite taille face aux Pelicans qui retrouvent eux leur intérieur All-Star, Anthony Davis. Ce dernier est servi à l’envi en début de partie, avec Elfrid Payton qui lui donne le ballon en première intention pour un dunk sur Jonah Bolden.

Les Pels passent même un 7-0 pour faire un premier écart en 1er quart mais le même Bolden rentre à 3-points et Tobias Harris conclut au dunk pour remettre Philly à niveau. Avec Boban Marjanovic qui claque un dernier dunk, les Sixers emportent ce 1er quart (31-24).

Tobias Harris aime NOLA

Et ils conservent leur grosse dynamique en 2e quart avec un 8-0, dont un nouveau dunk de Bobi, et un autre de Tobi ! Harris arrive déjà à 12 points mais Jrue Holiday fait de la résistance pour les Pelicans qui s’accrochent comme ils peuvent.

À +15, Mike Scott vendange un dunk tout cuit, qui profite à Elfrid Payton de l’autre côté. Mais Philly reste un ton (voire deux) au-dessus de NOLA en première mi-temps. Alvin Gentry a de quoi voir rouge quand Ben Simmons traverse le terrain sans souci pour un coast-to-coast conclu au dunk… sur une remise en jeu ligne de fond ! À la mi-temps, les Sixers sont larges (65-52).

Au retour des vestiaires, Payton et Davis combinent à nouveau pour le alley-oop mais les Pelicans sont encore loin du compte. Larguée à plus de 10 longueurs, NOLA n’arrive pas à contenir les assauts répétés des ailiers de Philly qui poussent la gonfle à chaque occasion. Après Mike Scott, c’est au tour de Tobias Harris d’allumer la mèche à 3-points.

L’ancien ailier des Clippers aime décidément jouer à la Nouvelle Orléans avec un 9/13 aux tirs qui anéantit perpétuellement les efforts de retour de Davis. Les Pels se consoleront en remportant le 3e quart de 3 points, réduisant donc leur écart à 10 unités avant le dernier quart (93-83).

Les Sixers gâchent presque tout

Marjanovic et Scott (qui en est à 4/5 derrière l’arc) offrent le départ idéal pour les Sixers en 4e. Le transfuge de Detroit, Stanley Johnson, fait bien passer l’écart sous les dix points pour la première fois depuis des lustres, mais comme sur cette interception de JJ Redick conclue à 3-points, les Pels manquent de réalisme. Julius Randle intercepte avant de dunker et quand Payton se contorsionne pour un layup, il n’y a plus que six points à remonter. Jrue Holiday sanctionne à 3-points en transition et le public NOLA revit sous les deux minutes ! Il y a enfin match !

Soudainement crispés, les Sixers restent muets au pire des moments : dans le crunch time. Holiday fait 1/2 aux lancers avant de servir Randle pour le layup facile. Mais c’est déjà trop tard. L’horloge joue en faveur des visiteurs qui s’imposent, dans la douleur puisque frappés par la blessure de dernière minute de Boban Marjanovic après un plongeon irresponsable de Cheick Diallo (111-110). On craint le pire pour le géant serbe…

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