« Shut Up and Dribble ». C’est ce qu’avait lancé en février une journaliste de Fox News à LeBron James en particulier et aux joueurs NBA en général, estimant qu’ils n’avaient pas à causer de politique et à s’exprimer sur les sujets sociaux.
Cette remarque est depuis devenu un slogan, et LeBron James a même décidé d’en faire le titre d’une série documentaire co-produite et diffusée sur Showtime.
En trois épisodes, et diffusée à partir d’octobre, « Shut Up and Dribble » s’intéresse au rôle des sportifs dans le climat politique et culturel actuel des Etats-Unis, à travers le prisme de la NBA.
LeBron James en est le producteur exécutif (c’est lui qui amène les fonds…), et il est épaulé de ses habituels associés, son manager Maverick Carter et son agent Rich Paul.
Selon le réalisateur Gotham Chopra, qui chapeaute le projet, cette série débute en 1976 avec la fusion entre l’ABA et la NBA pour démontrer l’influence grandissante des plus grands joueurs en dehors des terrains, dans le monde des affaires, de la mode, mais aussi donc en politique et dans la culture.