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Pour se positionner sur LeBron James, les Sixers auront besoin de dégraisser

À une semaine de l’ouverture du marché des transferts, c’est le flou le plus complet sur l’avenir de LeBron James, et trois franchises semblent en lice pour s’offrir le quadruple MVP : les Cavaliers bien sûr, les Lakers et les Sixers.

Pour Cleveland et Los Angeles, les fonds sont là, et ils peuvent lui offrir le maximum. Pour Philly, c’est un poil plus compliqué puisque les Sixers vont attaquer l’intersaison avec une enveloppe d’environ 30 millions de dollars s’ils renoncent à leurs free agents : J.J. Redick, Amir Johnson, Marco Belinelli et Ersan Ilyasova. C’est beaucoup mais insuffisant pour se payer LeBron au salaire maximum.

Selon NJ.com, les Sixers vont tout faire pour dégraisser au maximum et récupérer quelques millions supplémentaires. Il y a eu d’abord cet échange le soir de la Draft puisqu’en envoyant Mikal Bridges aux Suns contre Zhaire Smith, ils ont gagné quelques centaines de milliers de dollars sur le salaire du rookie. Malgré cette économie, ils devront tout de même verser au maximum quatre millions à leurs rookies pour la saison prochaine, et l’enveloppe nécessaire tombe donc à 26 millions.

Il faut donc aller chercher plusieurs millions supplémentaires, via des échanges ou des coupes franches. Dans le viseur, Jeryd Bayless qui doit toucher 8.5 millions de dollars la saison prochaine. En le coupant via la « stretch provision », l’équipe pourrait étaler son salaire sur trois saisons, et récupérer 5.7 millions de dollars pour attaquer la free agency. On se rapprocherait des 32 millions de dollars, et ça pourrait être suffisant pour attirer le King.

S’il faut encore couper un joueur, Richaun Holmes, dont le contrat de 1.6 millions de dollars ne sera garanti qu’à partir du 29 juin, pourrait en faire les frais. Justin Anderson et ses 2.5 millions de dollars pourraient être inclus dans un échange.

S’offrir le meilleur joueur de sa génération, qui reste sur huit finales de rang, ça demande quelques sacrifices, et on se souvient qu’en 2010, le Heat avait attaqué la free agency avec une poignée de joueurs sous contrat pour se payer Chris Bosh et LeBron James, avec le succès que l’on connaît.

LEXIQUE

Stretch provision : mesure qui permet à une franchise de couper un joueur et d’étaler le restant de son salaire sur plusieurs saisons pour éviter de plomber son salary cap sur une seule saison. Les Nets avec Deron Williams ou les Hawks avec Jamal Crawford ont utilisé cette mesure récemment.

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