On peut toujours compter sur Gerald Green pour trouver la bonne formule. Cette nuit, après le nouveau double double de Clint Capela en 27 minutes, ponctué de deux contres énormes sur Kevin Durant et Draymond Green, il a ainsi résumé cette performance par ces mots : « On peut l’appeler Clint Olajuwon… Tout ce qu’il fait sur le terrain… C’est grâce à lui qu’on a gagné 65 matches. Il est le pilier de la défense. »
Injustement considéré comme un simple spécialiste de alley oop, Capela a pris une autre dimension cette saison, et il est devenu un vrai protecteur de cercle par son timing, mais aussi un expert dans la lecture du pick-and-roll. Face aux Warriors, il est moins utilisé face au « small ball » des Warriors, mais son impact reste énorme, et ses contres font mal.
« J’ai eu de la chance » concède-t-il pourtant. « Lorsqu’on contre, il faut récupérer la balle. On ne veut pas perdre la balle derrière. »
« Quand Clint ne joue pas, on est en difficulté »
Même s’il est compliqué de le considérer comme un membre d’un « Big Three » aux côtés de James Harden et Chris Paul, ce dernier le considère comme un élément déterminant. « Ce n’est un secret pour personne que tout le monde se concentre sur James ou moi, mais Clint est le facteur X. Quand Clint ne joue pas, on est en difficulté. »
Mais il joue, et les Rockets viennent de limiter l’attaque des Warriors à 92 et 94 points. C’est un authentique exploit, et la manière rappelle celle des Rockets du milieu des années 90. Houston était aussi capable de se retrousser les manches pour l’emporter, et la finale face aux Knicks était un modèle d’intensité et de batailles rangées. A l’époque du duel entre Olajuwon et Ewing, Capela avait un mois…