Trey Burke a pris John Wall comme modèle

C’est l’un des rares motifs de satisfaction de la saison ratée des Knicks. Arrivé de G-League cet hiver, Trey Burke a profité des malheurs newyorkais pour revenir en NBA, et ses 11 pts et 4 pds de moyenne en 17 minutes en font l’un des joueurs les plus rentables.

S’il a remercié ses proches et évoqué sa foi pour ce retour au premier plan, il n’en oublie pas John Wall dont il était la doublure la saison passée.

« Son moteur, sa manière d’agresser à chaque match. C’était comme s’il ne reprenait jamais son souffle » se souvient le meneur remplaçant des Knicks. « Sa manière d’aborder les matches les uns après les autres, et de jouer avec la même intensité à chaque match. Peu importe qui était face à lui, un meneur de second rang ou un All-Star, il jouait de la même manière. »

C’est ce qui fait souvent la différence entre un bon joueur et une star, cette capacité à jouer à fond tous les jours, mais aussi à être régulier et efficace chaque soir. C’est ce qu’a retenu Burke de ce passage aux Wizards dans l’ombre de l’un des meilleurs meneurs de sa génération.

« Aujourd’hui, c’est mon tour, et je garde ça dans un coin de ma tête. Il faut jouer de la même manière, avec la même énergie, le même moteur, quelle que soit la personne en face, superstar ou pas. »

S’il va au bout de ses idées, il pourrait convaincre ses dirigeants de le garder et le prolonger. Il y a une place à prendre dans la rotation aux côtés de Frank Ntilikina qui représente l’avenir des Knicks à ce poste.