Alors qu’ils menaient de 15 points dans le 3e quart-temps, les Hornets s’écroulent dans le money time, pour finalement s’incliner 95-91 face au Heat. C’est Wayne Ellington qui inscrit le 3-points de la gagne à quatre secondes de la sirène et au buzzer des 24 secondes. C’est la 4e défaite en quatre matches des coéquipiers de Kemba Walker (30 pts) face à Miami. À chaque fois avec un écart inférieur ou égal à six points…
Comme la veille face aux Hawks, Nicolas Batum est dans un bon soir. C’est lui le patron de l’attaque, et il délivre les passes décisives comme pour ce gros dunk de Dwight Howard, ou fait apprécier sa technique avec ce turnaround jump shot au milieu de la raquette (11-5). Le Français est bien dans son basket, et il n’hésite pas à provoquer la défense avec ce nouveau panier avec la planche (17-10). En face, Tyler Johnson effectue une bonne rentrée et sur un dunk, il ramène le Heat dans le match (21-17).
Du grand Dwight Howard
L’entrée des remplaçants permet de constater que Kelly Olynyk est en pleine forme, et après un 3-points de l’inévitable Wayne Ellington, le Canadien donne l’avantage au Heat (34-32), puis il sert Ellington pour un nouveau 3-points (37-32). Comme souvent, c’est le banc de Miami qui fait la différence, et Steve Clifford se dépêche de remettre le duo Walker-Howard sur le terrain.
Mais le Heat maîtrise son sujet, et Tyler Johnson, à 3-points, donne 11 points d’avance au Heat (48-37). Très agressif, Walker sort alors le grand jeu : soit il marque, soit il récupère des lancers. Il inscrit 8 points de suite pour remettre les Hornets dans le sens de la marche (52-46). À la pause, on retrouve ces six points d’écart (54-48).
Au retour des vestiaires, on retrouve le Charlotte du début de match. Le ballon circule bien, on recherche Howard, et c’est lui qui égalise (56-56) sur un très bon move devant Whiteside. Revoilà le pivot des Hornets pour le and-one, et Charlotte se détache (66-58). Le Heat ne parvient pas à freiner Howard qui fait des dégâts des deux côtés du terrain. Michael Kidd-Gilchrist et Marvin Williams profitent des largesses de la défense du Heat pour porter l’écart à +12 (70-58). Howard poursuit son entreprise de démolition, aux lancers comme au dunk, et l’écart atteint les 15 points (75-60).
Le duo Richardson-Ellington décisif
Mais comme en première mi-temps, l’entrée des remplaçants du Heat fait le plus grand bien. Bam Adebayo apporte sa puissance et son opportunisme et Ellington son habituel 3-points (77-69). Miami est à nouveau dans le match, et Josh Richardson prend le relais en attaque (78-75). Le Heat est sur un 15-3, et c’est Jeremy Lamb qui se charge de calmer les arrières floridiens. Il est imité par Walker pour redonner six points d’avance (84-78). Mais chaque panier de Charlotte est un exploit tant la défense du Heat a pris le dessus.
Le match gagne en intensité, et le spectacle est au rendez-vous. James Johnson envoie Olynyk au alley-oop, et Williams leur répond avec une merveille de floater à 4 mètres (90-87). Il reste trois minutes à jouer. Moment choisi par Josh Richardson pour faire la différence. Sur sa main gauche, il perfore par deux fois la défense des Hornets. Il obtient même la faute sur son deuxième drive, et le Heat mène 92-90. Il reste 80 secondes.
À -1, Charlotte ne fait pas faute…
Nico Batum perd un ballon bêtement, mais Ellington n’en profite pas. Walker loupe un lancer, et Charlotte est toujours derrière (92-91). Il reste 28 secondes. Les Hornets auront encore un ballon, et ils décident de ne pas faire faute. Le Heat peut aller chercher des points dans la raquette, mais le ballon revient à Ellington qui, à 3-points, terrasse les Hornets au buzzer des 24 secondes. Le shooteur du Heat donne quatre points d’avance (95-91) à quatre secondes de la fin.
Le temps-mort et le dernier système pour Frank Kaminsky ne changera rien. Charlotte s’incline sur le fil après avoir compté jusqu’à 15 points d’avance en deuxième mi-temps. Le Heat, qui talonne les Cavaliers au classement, a su verrouiller l’accès au panier quand il le fallait, limitant Charlotte à 13 points dans le dernier quart-temps.