Euphoriques, les Knicks explosent le Heat !

Sans Frank Ntilikina, ni Joakim Noah, rapidement rejoints par Kristaps Porzingis à l’infirmerie, les Knicks ont tout de même joué leur chance à fond en s’imposant face à un Heat privé d’Hassan Whiteside, et sans aucune inspiration (115-86). Avec ce succès, la franchise de Big Apple retrouve un bilan positif (11 victoires-10 défaites).

Le Kanter show !

Les deux équipes démarrent tambour battant, par Porzingis côté Knicks, et par Josh Richardson côté Heat, mais c’est sur Justise Winslow que les projecteurs se braquent après 3 minutes de jeu. Sur un duel avec le Letton, le fils de l’ancien Palois, Ricky Winslow, marche sur le pied droit de l’idole locale, qui sort du terrain, touché à la cheville (7-5). Malgré ce coup dur, les Knicks continuent de jouer avec le pied sur l’accélérateur, et font la course en tête face à une équipe du Heat qui leur laisse trop de tirs ouverts. Enes Kanter, en l’absence d’Hassan Whiteside, s’amuse dans la raquette et donne une petite marge aux siens (20-12). Avec l’apport d’un Michael Beasley plein d’énergie en sorti de banc, les Bockers terminent ce premier quart devant (33-22).

Les débats deviennent de plus en plus physiques pour ce second quart, mais le Heat, trop brouillon en attaque, patauge (40-28). Enes Kanter poursuit son chantier dans la raquette et gobe les rebonds les uns à la suite des autres, tout en proposant un clinic de mouvements offensifs qui dégoute les intérieurs de Miami. Bam Adebayo, le rookie sorti de Kentucky, malgré ses muscles et son allure de mini-Dwight Howard, est complètement dépassé par les événements (52-38). Le pivot turc, monstrueux lors des 24 premières minutes (18 points, 13 rebonds !), rejoint les vestiaires tout sourire, son équipe est largement en tête (65-44).

Miami, la tête ailleurs

Le Heat tente d’accélérer le jeu en ce début de seconde mi-temps, mais seuls Dragic et Waiters se sentent concernés, au grand dam d’Erik Spoelstra, abattu sur son banc (71-50). Le match se joue sur un faux rythme, ce qui arrange les Knicks qui gèrent tranquillement leur avance. Après huit minutes de jeu dans cette période, Miami tourne à 29% de réussite aux tirs, et Jeff Hornacek, plutôt serein malgré la blessure de son joueur vedette, sourit en voyant la prestation intéressante des siens des deux côtés du terrain (82-54). Miami, qui propose une parodie de basketball depuis trois quart-temps, est chanceux de voir que l’addition ne soit pas plus salée que cela (88-64).

Alors qu’il reste encore douze minutes à jouer, les Knicks poursuivent sur leur lancée et gardent la main sur le match, malgré quelques bonnes (courtes) séquences des protégés de Spoelstra (95-70). Hornacek sait que le match est plié, et fait rentrer ses remplaçants – dont Ron Baker – afin de leur donner des minutes et gagner en rythme compétitif (100-73). Damyean Dotson, qui a joué le matin-même avec les Knicks de Westchester en G-League, pourra dire à ses petits-enfants qu’il aura disputé deux matches avec deux formations différentes dans la même journée. Les Bockers s’imposent logiquement dans une rencontre à sens unique (115-86).

Avec ce onzième succès, les Knicks repassent devant leurs adversaires du jour au classement.