Entre sa fiche statistique contre Indiana et celle contre Minnesota, Reggie Jackson a dû avoir la sensation de voir double.
Face aux Pacers, le meneur des Pistons avait ainsi compilé 16 points à 7/14 au shoot, 7 passes et 2 rebonds. Cette nuit, face aux Wolves : 16 points à 7/11, 8 passes et 2 rebonds face aux Wolves. Les deux fois en 29 minutes. Sauf que dans le premier cas, il a manqué son match alors qu’il a été très bon dans le second. Comme quoi, les mêmes chiffres ne disent pas forcément la même chose.
La différence ? Le money time. Absent contre Indiana, en perdant notamment deux ballons, il s’est en revanche régalé face à la bande de Tom Thibodeau avec 7 points et 4 passes dans les 7 dernières minutes.
« Jackson est notre leader », rappelle Avery Bradley. « C’est notre meneur et il doit être dans le bon sens de la marche chaque soir pour qu’on réussisse à jouer de la façon dont on veut. »
L’ancien joker du Thunder s’est également illustré avec sa malice en fin de match. Il reste six secondes à jouer. Jimmy Butler est sur la ligne des lancers-francs pour son troisième lancer et les Wolves sont menés 98-97.
Reggie Jackson vient alors déconcentrer l’ailier de Minnesota – dont la moue agacée fait le bonheur de Twitter depuis le début de journée – en faisant mine de hurler des consignes à ses coéquipiers.
Résultat : Jimmy Butler manquera son lancer-franc, le plus important de la partie…
« Je ne vais pas mentir. C’est l’un des meilleurs clutch players de la ligue et tout le monde le sait », explique Reggie Jackson à ESPN. « La balle a tourné dans notre sens, mais je m’attendais à ce qu’il mette son lancer-franc. »
Ou comment influencer une partie sans avoir le ballon dans les mains ou sans inscrire de paniers décisifs. C’est parfois aussi ça un clutch player et un leader.
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