Si l’opportunité se présentait, LeBron James serait ouvert à racheter les Cavs

« Un jour, je posséderai ma propre équipe. C’est mon prochain truc », confiait LeBron James en mai dernier. À l’époque, il évoquait cette envie d’après-carrière sans mentionner pour autant les noms des franchises qu’il envisagerait reprendre. Et pourquoi pas… les Cavs tout simplement ? The Athletic lui a posé la question et la réponse du King laisse à penser que cette option pourrait, un jour, être sur la table.

« Être propriétaire de n’importe quelle équipe serait fou. Si l’opportunité se présente, que je suis en position de le faire financièrement, et que j’ai la bonne équipe autour de moi, évidemment (que le rachat des Cavs l’intéresse). Mais qui a dit que Dan (Gilbert) allait vendre ? J’ai toujours gardé un rapport joueur/propriétaire jusqu’ici. Je pense que le moment venu, si une conversation doit avoir lieu, je l’aurai. Mais je ne l’ai pas aujourd’hui. »

Ses propos soulèvent plusieurs questions. D’abord, sur ses capacités financières. Malgré les plus de 200 millions de dollars amassés en salaire seuls, plus l’ensemble de ses contrats publicitaire, LeBron James a bien conscience que s’offrir une franchise coûte très cher. Selon Forbes, la valeur des Knicks grimpe aujourd’hui à 3.3 milliards de dollars, et 3 milliards pour les Lakers. Les Cavs sont à l’heure actuelle la 11e franchise la mieux valorisée, à hauteur de 1.2 milliard de dollars. Des données à relativiser car la valeur de Houston par exemple était évaluée à 1.65 milliard il y a quelques mois. Alors que la franchise a finalement été vendue en septembre pour… 2.2 milliards !

L’autre question, comme le dit LeBron James, est de savoir si Dan Gilbert entend revendre à terme. Du moins, si la franchise sera « disponible » pour un éventuel rachat du King, au moment de sa retraite. Des spéculations existent autour de l’actuel propriétaire, qui s’était offert les Cavs pour la modique somme de 375 millions de dollars, mais le récent accord sur la rénovation de Q Arena est le signe que Dan Gilbert n’entend pas partir tout de suite…