Vincent Collet ravi du retour de Boris Diaw en Pro A

Le retour de Boris Diaw en Pro A est toujours suspendu à l’aval de la DNCCG (Direction nationale du conseil et du contrôle de gestion), mais déjà les premières réactions tombent. Reparti au travail avec Strasbourg, le sélectionneur français Vincent Collet était à Cholet ce jeudi soir, pour affronter avec son équipe, et battre, Trente dans le cadre du tournoi Pro Stars. Il s’est, sans surprise, réjoui d’une telle nouvelle.

« Pour la Pro A, c’est super. Il est emblématique, charismatique », qualifie l’entraîneur interrogé par Ouest-France. « Tous les spectateurs vont avoir l’opportunité de le voir. Pour les adversaires de Paris, c’est moins réjouissant. C’est une bonne nouvelle pour le basket français dont il faut se réjouir. »

Son arrivée va ainsi participer au rayonnement du championnat français, mais pas que. En réintégrant un calendrier moins exigeant que celui de NBA, il pourrait aussi prendre part aux prochaines campagnes de qualification avec les Bleus.

« C’est une très bonne nouvelle pour l’équipe de France. J’espère qu’il restera à Paris au moins jusqu’au mois de février l’année prochaine, qu’il puisse disputer avec l’équipe de France les fenêtres internationales. C’est un des meilleures joueurs de l’équipe, il l’a encore prouvé la semaine dernière. C’est une très bonne chose pour nous que Boris revienne et qu’il puisse jouer avec nous au mois de novembre. »

Pour l’heure, il ne s’agirait, selon L’Équipe, que d’un accord verbal qui doit encore se concrétiser. Mais selon les informations du quotidien sportif, Babac accepterait de jouer au minimum syndical de… 3 200 euros brut par mois sur un contrat de dix mois. À titre de comparaison, un vétéran NBA comme lui peut toucher 10 fois plus… pour un seul match joué, pour un salaire annuel de 2.3 millions de dollars. L’an passé, Boris Diaw touchait encore 7 millions de dollars à l’année. Sur l’ensemble de sa carrière, il a cumulé environ 80 millions de dollars en salaires.

L’argent n’est donc bien évidemment pas la motivation principale. L’ancien Spur serait en revanche très attaché à cette clause de sortie lui permettant de répondre à l’appel d’une franchise NBA ou d’un club d’Euroligue.