Les meilleurs moments de la présentation de Gordon Hayward et Kyrie Irving

Les fans des Celtics peuvent souffler, Kyrie Irving, ainsi que l’autre recrue Celte Gordon Hayward, ont enfin été présentés à la presse, accompagnés de dirigeants et de leur nouveau coach, Brad Stevens. Une présentation pleine d’espoir pour les différents protagonistes, mais également emplie de bonne humeur, les blagues ayant fusé tout au long de la conférence.

La meilleure étant signée du propriétaire des C’s Wyc Grousbeck, sur le pauvre Brad Stevens. Ce dernier a lancé à Gordon Hayward : « La dernière fois que je l’ai recruté, il n’arrivait pas à faire pousser sa barbe ». Rires fournis dans l’assistance, avant que Wyc Grousbeck ne s’adresse à Brad Stevens : « Tu peux toi ? ».

Gordon Hayward était venu pour Isaiah Thomas…

Un Gordon Hayward qui a lui aussi fait marrer son auditoire au moment d’évoquer sa relation avec son nouveau coéquipier. L’ancien ailier du Jazz a ainsi rappelé que les deux hommes étaient nés le même jour, le 23 mars, puis a confié qu’Uncle Drew avait essayé de le recruter à Cleveland en 2014. « Puis LeBron est revenu et tout est tombé à l’eau ». Il a conclu en déclarant que la boucle était bouclée, même si à l’origine, il avait signé pour jouer avec un autre meneur de jeu…

« I.T. a fait un super job pour me recruter. C’était quelqu’un avec qui j’étais très heureux de jouer. Je mentirais si je disais le contraire. Mais je suis dans ce business depuis assez longtemps pour comprendre que c’est un business. Des choses arrivent, des choses changent. »

Gordon Hayward est évidemment ravi que son ancien entraîneur à Butler soit bel et bien sur le banc des Celtics.

« J’ai toujours dit que Coach Stevens avait été la première personne à me dire qu’un jour je réaliserai mon rêve, celui de jouer en NBA » a-t-il tenu à rappeler.

De la même façon, le staff celte et son front office avaient depuis longtemps tapé dans l’oeil de Kyrie Irving.

« Avoir cette chance de faire partie d’une franchise de renom comme les Boston Celtics… J’ai regardé tellement de vidéos en grandissant. J’ai demandé à Danny (Ainge) s’il pouvait m’avoir quelques cassettes VHS de ses titres » a plaisanté le meneur. « Je suis impatient d’aller sur le terrain pour tirer le meilleur de mon potentiel. Je veux juste être avec ces coachs incroyables, ces incroyables cerveaux. J’ai le sentiment que Boston est arrivé pile au bon moment et que c’était écrit. »

Kyrie Irving a évidemment été interrogé sur les conditions de son départ de Cleveland. Le meneur de jeu n’a pas voulu citer de problème en particulier à l’origine de sa décision – qu’il a par ailleurs qualifié de courageuse. « Il était temps de penser à moi et d’essayer d’être à la hauteur de mon potentiel. »

Paradoxalement, celui qui voulait sortir de l’ombre de LeBron a expliqué être attiré par le fait que Boston mette l’équipe en avant, et non les individualités, « voulant être heureux et entouré d’un groupe avec lequel (il) peut grandir ». « Ce n’est pas contre Cleveland » a-t-il tenu à préciser à propos de cette distinction entre un groupe et des individus.

Kyrie Irving n’a pas parlé à LeBron depuis sa demande de transfert

Et LeBron James ? Il avoue ne pas lui avoir parlé depuis sa demande de transfert. Mais il est évidemment reconnaissant d’avoir pu apprendre « d’un des plus grands », et d’avoir vécu « cette incroyable aventure » avec les Cavaliers.

« C’est un choix qui a été très, très difficile à faire au début, mais à un moment tu comprends que tu as confiance en toi, tu prends conscience de l’étendue de ce que tu peux accomplir avec d’autre gens géniaux » a-t-il expliqué. « Je suis reconnaissant envers non seulement les fans de Cleveland, mais tout l’Ohio, et LeBron pour m’avoir intégré dans cette équipe si unique qu’on formait. Trois finales de rang, ces souvenirs… de T-Top (Tristan Thompson) à Swish (J.R. Smith)… On pouvait tout me demander pour mes coéquipiers. Mais ils savent tous ce que je pense d’eux individuellement, tout l’amour que l’on partage. La fraternité continue d’exister. »

Pas question pour le meneur de jeu de remettre en cause son passage à Cleveland donc. Simplement l’envie de relever un nouveau défi, celui d’accrocher une 18e bannière au plafond du T.D . Garden. « Notre objectif à tous » confirme Brad Stevens.

Les mots de la fin seront ceux prononcés par Wyc Grousbeck pour ouvrir la présentation : « Boston est une franchise de champions depuis 1946, et nous pensons que nous avons ajouté deux joueurs ayant des qualités de champions. »

https://www.youtube.com/watch?v=tz5PpDFD8RQ