Scott Brooks : « Quand vos meilleurs joueurs partent, personne ne veut rester »

En juin dernier, Scott Brooks expliquait qu’il était encore un peu nostalgique des grandes années du Thunder lorsque le trio Harden-Westbrook-Durant avait mené la franchise jusqu’en finale NBA. Hélas, ce fut sans lendemain puisque le premier nommé a pris la direction de Houston, laissant le duo Westbrook-Durant s’épuiser à lutter contre les Spurs puis les Warriors.

« J’y pense beaucoup » avouait à l’époque l’entraîneur des Wizards à CSN Mid-Atlantic. « Kevin, Russell et Harden ont été en mesure de porter une des plus jeunes équipes de l’histoire en Finals. Il nous manquait trois matchs mais on a réussi à atteindre la finale. Quand vous y parvenez et que vous êtes aussi jeunes, vous pensez que vous y retournerez. C’est dans la nature humaine. Même en tant que coach, vous pensez que l’équipe va continuer de grandir. Mais des choses bizarres se produisent, des choses que vous ne pouvez pas contrôler. »

John Wall a montré la voie

Des « choses bizarres » qui, aujourd’hui, semblent épargner les Wizards puisque John Wall, Bradley Beal et Otto Porter Jr. ont décidé de poursuivre l’aventure et leur progression commune sur le long terme.

« Ce n’est pas facile de conserver tous ses joueurs, et sans entrer dans les détails, je le sais parfaitement bien. Ce n’est pas facile non plus de drafter de bons joueurs » répond-t-il toujours à nos confrères de CSN Mid-Atlantic. « C’est primordial que vos stars souhaitent rester. Sans entrer dans les détails d’une situation que vous connaissez tous, comme l’an passé, ce n’est pas toujours le cas. »

Scott Brooks évoque évidemment le cas Kevin Durant, passé du Thunder aux Warriors, mais heureusement, les Wizards ne vivront pas le même psychodrame.

« Les joueurs que nous avons draftés ont tous voulu rester ici, et sur le long terme. C’est bien. Et c’est bien parce que lorsque vos meilleurs joueurs ne veulent pas rester, personne ne veut rester. Mais on a eu John qui s’est impliqué, et j’adore les gars qui se préoccupent de leur équipe, et John le fait vraiment. »

Ce qu’on appelle généralement un « franchise player ».