L’un des grands absents de Memphis lors des playoffs, Marc Gasol entrevoit le bout du tunnel après son opération au pied. Autorisé à courir, le pivot espagnol espère être prêt pour les Jeux olympiques, et en attendant d’obtenir le feu vert de son staff, il revient sur le départ de Dave Joerger, l’intersaison de Mike Conley, et l’explosion du « small ball ».
« J’ai été un peu surpris » avoue-t-il dans AS à propos du départ de son coach. « Que ce soit comme assistant ou coach, c’est quelqu’un qui était là depuis neuf ans. Sans lui, ça va être différent. Mais comme pour n’importe quel changement, il faut espérer le meilleur pour la suite, et envisager le maximum d’ambition. »
Joerger est parti, et Mike Conley pourrait l’imiter puisqu’il est free agent…
« On ne peut pas être très objectif dans ce genre de situation. On ne peut pas dire à un coéquipier, et en l’occurrence un ami, de m’imiter. Pour moi, ce serait injuste. Il faut donc l’envisager d’une autre manière, et lui souhaiter le meilleur pour la suite. Qu’il soit en bonne santé, qu’il prolonge ou pas. Quelle que soit sa décision, je serai toujours là car notre relation va au-delà du basket. On s’est rencontré lorsqu’il avait 19 ou 20 ans, et il va être papa en juillet. C’est magnifique. »
Considéré comme l’un des derniers vrais pivots de la ligue, Marc Gasol ne semble pas inquiet par l’éclosion du « small ball » popularisé par les Warriors, et adopté par beaucoup d’équipes.
« Je fais très attention aux Spurs, une équipe qui demeure ma référence. S’ils continuent de jouer de manière traditionnelle, je ne suis pas inquiet. Je serai inquiet lorsqu’ils commenceront à jouer « small ball ». »