NBA
Ce soir
NBA
Ce soir
DET
NYK1:30
LAC
DEN4:00
Pariez en ligne avec Unibet
  • DET1.83NEW1.99Pariez
  • LA 1.39DEN3.05Pariez
  • 100€ offertsLa suite →

Jamal Crawford et JJ Redick racontent les dessous de leur cruelle élimination

Jamal Crawford et JJ Redick racontent les dessous de la cruelle élimination des ClippersUn jour après leur élimination des playoffs face aux Blazers, JJ Redick et Jamal Crawford se sont retrouvés pour le podcast du premier nommé. Forcément avec la gueule de bois, des larmes à peine séchées sur les joues. 

Paul Pierce en larmes, un vestiaire effondré

Depuis trois ans ensemble chez les Clippers où ils se partagent le poste d’arrière, ils ont connu beaucoup d’émotions. Et chaque année, une sortie brutale et douloureuse des playoffs.

Mais cette année, avec les blessures de leur deux meilleurs joueurs coup sur coup, Chris Paul et Blake Griffin, la bande à Doc Rivers a morflé sévère.

« C’est l’un des vestiaires les plus tristes que j’ai vus dans ma carrière. » annonce Crawford. « Il y avait des gars qui pleuraient, et je n’aurais jamais imaginé les voir pleurer. Après le match, on était tous effondrés. Tout est sorti d’un coup. On a littéralement laissé notre sang et nos larmes sur ce parquet. C’était un sentiment incroyable. Qui a gagné tout le vestiaire. Mais de voir Paul Pierce dans cet état. Les discours de Doc. De Steve [Ballmer]. Tout le monde avait des trémolos dans la voix. C’était quelque chose. »

De son côté, Redick (qui tient à préciser qu’il n’a encore jamais raté les playoffs durant ses dix années de NBA) a aussi trouvé que le niveau d’émotions était assez exceptionnel après la défaite.

« Toute la saison a été un grand huit émotionnel. » reprend JJ Redick, dans son podcast pour The Vertical. « Depuis le camp d’entraînement, notre voyage en Chine, on intégrait de nouveaux joueurs, de nouvelles personnalités. Et puis il y a eu la blessure de Blake. Et évidemment les blessures coup sur coup de Chris et Blake dans le match 4. Toutes ses émotions, qu’on a pu réprimer, et moi le premier, sont ressorties à ce moment-là. Je sais que je me suis isolé pendant 5-10 minutes dans les toilettes pour gérer mes émotions. Voir tout le monde effondré, pour moi, ça prouve la cohésion de l’équipe. »

Jamal Crawford : « Mon plus beau trophée »

Ayant vécu malgré tout une superbe aventure humaine, les deux vétérans ont appris depuis belle lurette à relativiser les échecs sportifs. Néanmoins, ils jettent un regard optimiste pour la suite des opérations aux Clippers. Avec beaucoup de respect pour Austin Rivers, un des héros, malheureux certes mais héros tout de même, de ces playoffs…

« Je dois rendre hommage aux autres gars du banc aussi. J’ai trouvé qu’Austin avait énormément grandi cette saison. Je suis fier de ce qu’il a fait cette saison. On a une très bonne relation. » souligne Crawford. « Et c’est la même chose avec Pablo [Prigioni] et Cole [Aldrich]. Ces gars-là sont tout aussi importants pour le trophée [de meilleur sixième homme, ndlr]. C’est grâce à eux, parce qu’on a réussi à trouver une superbe entente sur le terrain. »

Sacré pour la troisième fois en tant que meilleur remplaçant de la ligue, Crawford apprécie d’autant plus ce trophée qu’il ne s’y attendait pas du tout. Et puis aussi parce qu’il rentre ainsi dans l’histoire de la NBA.

« Ça l’est, c’est sûr. Ce troisième trophée est encore plus savoureux que les autres parce qu’en début de saison, je n’y pensais pas le moins du monde. Je savais qu’à un moment, je voudrais en gagner un autre, mais je savais qu’avec les arrivées de Lance [Stephenson], de Josh [Smith], de Cole [Aldrich], de Paul [Pierce], [la resignature d’] Austin, ça allait être compliqué cette année. J’ai commencé à y croire vraiment très tard. Je dirais aux mois de janvier, février pour de bon. Quand on arrive à devenir le premier à réaliser tel ou tel truc en NBA, ça veut forcément dire quelque chose de grand. C’est pour ça que celui-ci compte autant pour moi. »

Se donnant chacun cinq ans de carrière encore à jouer avant de raccrocher, Redick et Crawford espèrent également prolonger à Los Angeles. Tous deux apprécient la continuité du projet des Clippers, pour eux comme pour leur petite famille.

Et comme le dit le vénérable Jamal Crawford, apparemment spécialiste des aphorismes, « il faut traverser la pluie pour voir l’arc-en-ciel » (« You’ve got to go through the rain to see the rainbow », dans le texte).

Suivez toute l'actualité NBA sur la chaîne WhatsApp de Basket USA

Suivez nous également sur Google Actualités

Commentaires
Forum (et HS)  |   +  |   Règles et contenus illicites  |   0 commentaire Afficher les commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *