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Le Thunder, James Harden, Charles Barkley… Les confidences de Scott Brooks

scott-brooksAu chômage technique depuis maintenant dix mois, Scott Brooks ne se tourne pas les pouces à Newport Beach. Il fait du « hot yoga », mate les matchs NBA et s’occupe tranquillement de ses enfants. La belle vie quoi !

« Je croyais vraiment qu’on allait gagner le titre »

Néanmoins, l’ancien technicien du Thunder regrette toujours son éviction à Oklahoma City. Certes, les circonstances n’étaient pas idéales, mais il aurait voulu pouvoir aller au bout de son contrat.

« C’était vraiment décevant. » admet-il dans le podcast The Vertical de Chris Mannix. « J’ai trouvé qu’on avait fait du bon boulot avec mon staff. Dans ma dernière année, on était encore dans les cinq meilleures attaques. Sur mes cinq dernières années là-bas, on était toujours entre les deuxième et cinquième places, que ce soit en termes de scoring ou de pourcentage de réussite laissé à l’adversaire. On a eu énormément de blessés. Mais les gars ne se sont jamais servis de ça comme une excuse. Russell [Westbrook] s’est blessé le premier match du premier tour il y a trois ans. Et puis, la saison suivante, c’était Serge [Ibaka] face aux Spurs. Mais je ne peux pas me plaindre. Je suis simplement déçu de ne pas avoir pu aller au bout. Je croyais vraiment qu’on allait gagner le titre lors de ma dernière année. On avait gagné suffisamment d’expérience, et traversé suffisamment de malheurs, pour avoir ce mordant. »

Finaliste en 2012 à la surprise générale, le Thunder a ensuite calé chaque saison, avec l’ultime pas en arrière l’année passée, sans playoffs du tout !

Harden le supplie de rester remplaçant

En fait, depuis le trade de James Harden, la franchise d’OKC a perdu en talent.

« James est un grand joueur. Mais ce que j’appréciais, c’est qu’il adorait son rôle en sortie de banc. Il adorait ça. Lui et Nick [Collison] avaient une super relation, sur et en dehors du terrain. Même après son été avec Team USA. On savait qu’il avait le niveau. Quand Thabo [Sefolosha] était blessé, je l’avais mis dans le cinq, pour deux matchs je crois. Et il m’avait dit, « s’il-te-plaît coach, rend moi mon rôle. Remets-moi avec les remplaçants. » Ça n’avait pas marché pour nous. C’était dur d’avancer après son départ. »

Après James Harden, c’est Reggie Jackson qui s’est aussi fait la malle pour aller empocher le jackpot ailleurs. Le centre de formation de Scotty Brooks en Oklahoma a donc régulièrement été pillé.

« Reggie [Jackson] et James [Harden] n’avaient pas le même caractère. Peu importe la qualité des dirigeants, du coaching staff, ou des joueurs, il faut que ces derniers soient heureux dans leur rôle. Ils doivent vouloir être où ils sont. Reggie est un très bon joueur, et il voulait être titulaire. Mais Russell est le joueur le plus complet sur un terrain de basket, et de loin selon moi. Ça n’a donc pas fonctionné. »

« J’étais le Uber de Charles Barkley pendant mon année rookie »

Souhaitant revenir au jeu quand il en aura l’opportunité, Scott Brooks s’est également remémoré quelques bons moments de son époque de joueur. Et là, ça remonte encore plus !

Non drafté en 1987, Brooks gagnera d’abord une bague CBA avant d’avoir sa chance en NBA. Ce sera à Philadelphie en 1988, sous la tutelle d’un certain Charles Barkley.

« J’avais 22-23 ans. Je venais de signer avec les Philadelphia 76ers et Charles Barkley m’a proposé de vivre chez lui. Il avait déjà été All Star cinq ou six fois [troisième fois en fait en 1989, ndlr]. C’est un mec qui est très généreux. Au début, je pensais qu’il plaisantait. Et il devait penser que je n’allais pas rester dans l’équipe. A l’époque, je devais signer un bail de six mois et il ne voulait pas que je paye pour tout ça. Du coup, il m’a vraiment fait emménager chez lui, dans une grande maison à trois étages. Je conduisais sa Mercedes, sa Porsche. Je devais aller chercher son repas d’avant-match. Je le conduisais partout. J’étais son Uber. Non, mais c’était super. C’est un maniaque de la propreté, tout était immaculé dans sa maison. »

Formateur dans l’âme, amoureux du basket, Scott Brooks a montré certaines limites tactiques lors de son long séjour à la tête du Thunder. Personnalité respectée de tous sur le circuit NBA, il envoie encore des SMS fréquemment à Westbrook et Durant, Brooks devrait certainement retrouver du travail dans les années à venir.

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