Pas le dernier pour lâcher un bon mot ou balancer une réplique culte, Gregg Popovich a dernièrement ironisé sur son rôle dans le recrutement estival de LaMarcus Aldridge.
« J’y étais, j’étais même impliqué dans l’affaire. J’ai parlé. J’ai supplié. Je me suis agenouillé. J’ai offert mes enfants. Les règles d’usage. »
Si la scène décrite par le caustique technicien texan est effectivement savoureuse, la réalité des faits est que le staff des Spurs n’en menait pas large avant de s’attaquer au dossier du All Star de Portland. Si les Spurs ont connu un succès époustouflant depuis l’arrivée de Gregg Popovich, la dynastie de San Antonio s’est construite sur des choix de draft plutôt que sur des transferts retentissants.
« C’était quelque chose de nouveau pour nous, » reprend plus sérieusement Pop pour NESN. « C’était vraiment la première fois qu’avec RC [Buford, le GM des Spurs, ndlr], on s’est demandé ce qu’on devait faire. On ne savait pas par où commencer. On a donc simplement décidé d’être franc et de nous présenter tels que nous sommes. C’est nous, tu viens ou pas ? »
Ne pouvant s’empêcher de tomber à bras raccourcis sur les médias sur cette dernière intonation, Gregg Popovich est également revenu sur un des détails clé des négociations. Sa promesse de rester chez les Spurs après la fin du Big Three. Ce bon LaMarcus ne l’a pas raté…
« Il m’a grillé là dessus. Qui sait quand on va vouloir prendre sa retraite… Mais son agent et lui se sont regardés et je savais que la question allait être posée. Donc, j’ai essayé de clore la discussion. »
Ayant donné son accord, en homme de paroles, on est donc assuré que Gregg Popovich va encore mener les Spurs pour un bon bout de temps, pour assumer l’après Tim Duncan avec LaMarcus Aldridge. Et, encore et toujours, jouer le titre chaque année.