Signé il y a deux ans pour 80 millions de dollars sur cinq ans par les Wizards, le contrat de John Wall paraît désormais comme une excellente affaire au regard des nouveaux accords paraphés cet été par de nombreux joueurs : 70 millions de dollars sur quatre ans pour Wesley Matthews, la même somme pour Enes Kanter, 90 millions sur cinq ans pour Goran Dragic, 70 millions sur cinq ans pour Khris Middleton, autant pour Brandon Knight, 80 millions sur cinq ans pour Reggie Jackson, 60 millions sur quatre ans pour DeMarre Carroll, autant de joueurs de valeur bientôt payés entre 15 et 18 millions de dollars la saison alors qu’aucun d’entre eux n’a une sélection au All-Star Game à son actif.
« J’ai le même salaire que Reggie Jackson… »
Interrogé à ce sujet, John Wall n’a pas caché sa désapprobation quant à ces salaires mirobolants, accordés à des joueurs encore loin d’être franchise players.
« A l’époque, les gens jasaient sur mon contrat à 80 millions, mais désormais vous avez des gars qui obtiennent 85 millions sans avoir fait le moindre All-Star Game ou quoi que ce soit du genre. J’imagine qu’ils sont arrivés au bon moment. Le nouvel accord rentre en vigueur et ils se mettent bien. Reggie Jackson obtient 80 millions sur cinq ans. J’ai le même salaire que Reggie Jackson. » se surprend encore le meneur des Wizards auprès de CSN Washington.
En effet, avec tout le respect dû à la recrue des Pistons, il n’est pas encore au niveau de son homologue de Washington. Certes, le salary-cap dépassera les 100 millions de dollars d’ici deux ans mais il n’empêche que cette inflation des salaires ébahit toujours, d’autant plus à l’heure où Tony Parker (quadruple champion NBA, sextuple All-Star) touchera 15.3 millions de dollars lors de sa dernière et plus grosse année contractuelle et où Stephen Curry (champion NBA, MVP et double All-Star) ne gagnera « que » 11.3 millions de dollars la saison prochaine.
Même s’il est surpris par les contrats signés, John Wall n’en veut pas aux bénéficiaires, d’autant que d’ici quatre ans, il pourra également signer un contrat fort lucratif.
« Je suis heureux pour tous ces gars. C’est plaisant de voir qui que ce soit obtenir la chance de vivre son rêve et de prendre soin de sa famille dès qu’il le peut. »