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Neil Oshley, le GM qui nous rejoue « Mission impossible »

oshley

« Quand tu rentres dans un rendez-vous de négociations, que tu es assis face au joueur et son agent pour parler de la free agency, c’est à toi qu’ils disent oui ou non. Tu es la voix dans la pièce. Il faut donc être suffisamment confiant et fort mentalement pour se montrer vulnérable. Et il faut aussi être capable d’aller chercher des choses que certaines personnes ne pensent pas raisonnables. »

C’est ainsi que s’exprime Neil Oshley, le GM des Blazers, alors que son joueur majeur, LaMarcus Aldridge va rencontrer un sacré défilé d’équipes : les Lakers, les Rockets, les Spurs, les Suns, les Mavs, les Knicks et les Raptors…

Dans son dernier article sur NBA.com, Ian Thomsen dresse le portrait de celui qui va être un acteur central de cette free agency qui débute cette nuit… et ça tombe bien car Neil Oshley sait ce que c’est d’être acteur. Acteur de deuxième zone de son propre aveu !

« C’est marrant parce qu’on vous fait venir pour une journée de travail de 12h, et tout ça, pour une phrase ! Et en fait, tu n’est qu’une partie du décor. Ils avaient besoin d’une phrase là-dedans pour une raison bizarre. Ils devaient bouger la caméra, et ils voulaient que quelque chose se passe. Ce que tu dis n’a pas d’impact sur la trame de l’histoire. En fait, j’étais un peu comme un joueur avec un contrat de 10 jours en NBA. Tu es là pour combler un vide. Il y a un millier de gars qui auraient pu le faire. Donc, ne te rates pas ! Connais les systèmes. C’est comme la vieille blague : ‘sois ponctuel et ne casse rien’. Et c’est ce que c’était : je faisais ça en espérant que ça me mène à autre chose… mais je n’avais pas le droit de me rater. »

Un été chaud pour l’ancien acteur de pub

Du coup, cette situation à haut risque avec le départ fort probable de son franchise player, Oshley l’accueille à bras ouverts ! Il sait qu’il va devoir tenter un coup de poker pour garder son intérieur All Star.

Ancien acteur pour des publicités, Oshley a tout de même réussi à cultiver sa passion pour la balle orange en étant assistant coach dans un lycée de Lakewood en Californie (où il a formé en partie le sniper Jason Kapono). Puis il a gravi les échelons en devenant assistant coach chez les Clippers, à l’époque de Mike Dunleavy. Et quand ce dernier s’est fait virer, en mars 2010, Oshley a pris sa place (avec la bénédiction de Dunleavy) dans les bureaux en tant que GM.

La suite, c’est aux Blazers que ça se passe. Oshley va gagner ses lettres de noblesse en choisissant Damian Lillard en 6e choix de la draft en 2012, avant que son meneur n’aille décrocher le titre de rookie de l’année. Cette free agency 2015 est son nouvel Everest… ou Mount Hood en l’occurrence !

« Quand tu es acteur, tu sais toujours où tu dois aller. Le but, c’était de se faire embaucher dans une série. Je voulais avoir un contrat dans un soap opera, je voulais être un joueur de contrat. C’était pour obtenir des plus grands rôles. Et ce qui m’a paru intéressant à ce moment-là, c’est que je voyais des gens avec lesquels je voulais me comparer. Je me disais que je devais aspirer à être comme eux. Mais je n’avais pas ça dans le basket. Je n’avais aucun modèle. Dans la comédie, c’est la destination qui importe. Dans le basket, c’est le chemin qui y mène. »

En recrutant déjà Gerald Henderson, Mason Plumlee et le prometteur Noah Vonleh, il prouve aussi qu’il a un vrai talent comme directeur de casting.

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