Très rares sont les occurrences où une franchise peut obtenir le joueur qu’elle souhaitait depuis le début. C’est pourtant ce qui est arrivé avec le Thunder et Cameron Payne.
Stylé et confiant
Parfaitement dans le thème avec sa veste bleue et son pantalon blanc, le meneur gaucher de Murray State a d’ores et déjà prouvé qu’il y aura désormais deux meneurs au style vestimentaire bien affirmé.
« Je peux être stylé aussi. Je donne le titre à Russell pour le moment. Mais il n’y a pas de limite pour Cameron Payne. Je veux clairement me faire une réputation avec le Thunder. »
Débordant de confiance lors des interviews, Payne ne faisait cependant pas le malin à mesure qu’Adam Silver énonçait les choix des équipes les uns après les autres.
« Après les 10 premiers choix, chaque équipe qui restait m’avait placé haut sur leur liste. » confesse-t-il dans l’Oklahoman. « J’étais assez nerveux. Et puis j’ai été encore plus nerveux quand le 11e choix est arrivé, puis le 12 et le 13e, parce que toutes ces équipes me suivaient. »
Cam Payne parle comme Alain Delon
Choisi en 14e position, ce qui est le dernier « lottery pick », Payne débarque cependant en terrain déjà conquis… ou presque ! Sam Presti et le Thunder ont déjà fait savoir qu’ils appréciaient beaucoup son talent. Il va désormais devoir justifier toute ces attentions.
« J’ai déjà parlé à Billy et à Sam. Sam est mon gars. On a beaucoup parlé quand je suis allé à OKC il y a deux semaines. J’ai passé un très bon moment là-bas. Tout ce que le coach voudra, Cameron Payne le fera. D’aucunes manières, je ne serai individualiste. Je suis un meneur et je suis le gars le moins individualiste sur le terrain. Si je dois jouer 2 ou 5, je le ferai. Je suis impatient de retrouver les terrains. »
Cela devrait être dès le mois de juillet avec les ligues d’été si sa main fracturée le lui permet. A la troisième personne du singulier, Cam-Payne va pouvoir mettre ses actes au niveau de ses paroles…