Le propriétaire des Suns assure que Goran Dragic s’était excusé après ses critiques

La veille de la deadline des transferts, Goran Dragic avait expliqué « ne plus faire confiance » aux dirigeants des Suns. Des propos qui ont évidemment beaucoup déplu au propriétaire de la franchise, Robert Sarver, même s’il affirme que le meneur slovène lui avait présenté ses excuses dès le lendemain.

« Il m’avait appelé le jour suivant ses commentaires et tenait à me voir pour s’excuser de ce qu’il avait dit », assure Robert Sarver à une radio de l’Arizona. « Je pense juste que, parfois, les jeunes joueurs sont pris dans la fièvre du moment et que leurs agents leur soufflent certains trucs. C’est ce qu’il a fait. J’ai été déçu mais ça ne m’a pas blessé. C’était les mots d’un agent. Il se passe beaucoup de choses quand des joueurs essaient de partir à un certain endroit, lorsqu’ils veulent un contrat ou renégocier. Certaines fois, ça sort dans les médias et les gars disent parfois des choses qu’ils ne pensent pas vraiment ».

Robert Sarver : « Goran Dragic voulait aller à Miami »

Robert Sarver assure d’ailleurs apprécier que Goran Dragic lui ait avoué qu’il ne re-signerait pas à Phoenix l’été prochain, ce qui a permis aux Suns de récupérer deux choix de Draft.

« Il voulait aller à Miami. Il a choisi l’endroit où il voulait aller donc nous n’avions pas vraiment de levier parce que c’était la seule équipe qui pouvait nous donner quelque chose en retour [les Knicks et les Lakers n’ayant pas grand-chose à offrir]. Lon [Babby] et Ryan [McDonough] ont donc fait un gros boulot pour récupérer deux premiers choix de Draft. Je ne sais pas comment ils ont fait, mais ils l’ont fait ».

Frustré par les arrivées d’Eric Bledsoe puis Isaiah Thomas, Goran Dragic avait le sentiment de ne pas suffisamment avoir le ballon en main. Le propriétaire de la franchise confirme que c’est bien la raison qui a poussé le Slovène à partir.

« C’était compliqué depuis un moment. Goran a grandi en se voyant comme un meneur, un vrai meneur. Nous lui avons laissé cette opportunité la première année mais les résultats n’étaient pas très bons. Je ne dis pas que c’était sa faute mais nous avons eu l’opportunité de nous améliorer en faisant venir Eric Bledsoe et quand ils jouaient ensemble l’an passé, ils étaient très bons. Goran était quand même frustré, il voulait être le meneur ».

L’an passé, le Slovène ne semblait pourtant pas trop se plaindre. Robert Sarver évite d’ailleurs soigneusement d’évoquer l’arrivée d’Isaiah Thomas l’été dernier, un échec évident pour l’alchimie du groupe. Néanmoins, le propriétaire en profite pour critiquer l’obstination de son ancien joueur à se voir comme un meneur pur.

« Pour nous, Goran Dragic était un très bon arrière. Il était parfois efficace comme meneur, il était efficace comme arrière. Il a ses forces et ses faiblesses, comme tout le monde. Nous le voyions juste comme un très bon arrière, capable d’avoir du succès en jouant sur les deux postes. Je pense même qu’il avait plus de succès en jouant sans le ballon, en tant qu’arrière ».