Le début de saison des Cavaliers est compliqué et il ne s’est pas arrangé hier soir avec une nouvelle défaite au Moda Center de Portland. Heureusement pour lui, David Blatt a certainement reçu un message de soutien de la part de son collègue des Blazers, Terry Stotts.
Les deux techniciens sont effectivement devenus assez proches depuis 2007 quand Stotts, alors sans boulot, a décidé de partir en voyage en Europe pour venir compléter son playbook et se rafraîchir les idées basket. Viré par les Bucks et avant de revenir aux affaires en tant qu’assistant à Dallas, Stotts a ainsi rendu visite à David Blatt à Istanbul, alors que ce dernier entraînait l’Efes Pilsen.
« Je m’en souviens, » relate Blatt sur ESPN. « J’étais à Istanbul et Terry était entre deux jobs, et il faisait ce que n’importe quel bon coach devrait faire. Il essayait d’apprendre et il a rendu visite à trois entraîneurs dans trois pays différents pour discuter, partager des idées. Il voulait s’améliorer et continuer à apprendre d’autres facettes du métier. C’était une expérience très enrichissante pour nous deux, je m’en souviens bien, parce que Terry est une personne remarquable. »
Passé par l’Espagne, l’Italie et la France (Roanne et Sceaux) pendant sa carrière de joueur, Terry Stotts a ainsi conservé une ouverture d’esprit qui peut parfois faire défaut à des grands coaches américains. Assistant de Rick Carlisle chez les Mavericks qui iront jusqu’à remporter le titre suprême (sur les épaules de Dirk Nowitzki), il retrouvera un poste d’entraîneur principal en Oregon et son record y est plutôt convaincant.
« C’est un jeu différent, un style différent. J’ai emprunté plusieurs choses au passage, des systèmes en attaque notamment. Ils font les choses différemment là-bas. Si tu regardes un match de la Nouvelle-Zélande par exemple, ils vont parfois te sortir un système où il y a plus d’écrans dans le dos que tu n’en as jamais vus dans ta vie. C’est intéressant de regarder le basket depuis d’autres perspectives. »
Avec les arrivées de David Blatt à Cleveland, mais également d’Ettore Messina à San Antonio, le coaching de Terry Stotts participe également au mélange des cultures des entraîneurs européens et américains. Il existe évidemment encore beaucoup de différences entre les deux mondes mais le lien commence à se faire petit à petit.