Boston Celtics : les joueurs attendent beaucoup de leur coach

Arrivée la saison dernière en provenance de Butler, Brad Stevens n’a pas amené les Celtics en playoffs, mais il a en revanche installé une philosophie de jeu et d’équipe qui semble convenir aux joueurs de Boston.

Tyler Zeller : « Je suis impatient de jouer pour un coach si brillant »

Pour sa seconde saison, le jeune tacticien a déjà promis qu‘il ne ferait pas les mêmes erreurs, notamment en termes d’organisation et de logistique. À ce sujet, Jared Sullinger se souvient d’ailleurs d’une anecdote concernant le premier match de Brad Stevens en pré-saison.

« Il a appelé un temps-mort de 20 secondes, il a dessiné un système puis il a commencé à réfléchir, réfléchir, réfléchir. » explique l’ailier-fort. « Il a appris beaucoup l’an passé, cela ne peut que s’améliorer. »

Malgré ce léger incident, plus risible que dramatique, Brad Stevens peut en effet compter sur le soutien de son équipe, très enthousiaste à l’idée de repartir 82 matchs avec lui.

« Je suis impatient de jouer pour lui en raison de son intelligence de jeu et parce qu’il est brillant. » explique Tyler Zeller à CSNNE.com. « Je sais que Gordon Hayward a joué pour lui à Butler. Il était toujours emballé par son intelligence. Je suis impatient. »

Coach émérite en NCAA, Stevens a passé le cap de la première saison NBA. Il peut profiter d’un contexte favorable, où le développement des joueurs est pour le moment privilégié aux résultats. Dans cette optique, sa direction lui fait entièrement confiance.

« Connaître Brad, c’est savoir que c’est un obsessionnel de la préparation. » explique le président des Celtics, Rich Gotham. « Plus il a de temps pour se préparer, plus il pourra se confronter aux difficultés qu’ils s’agissent d’un adversaire, ou le labeur des 82 matchs de la saison, ou la manière dont il veut que nos gars attaquent ou défendent ; plus il a de temps, meilleur il sera. Pour cette raison et beaucoup d’autres, c’est la personne idéale pour nous. »

Brad Stevens peut voir venir : il lui reste 5 ans à 3,7 millions par saison sur son contrat. Son recrutement s’est inscrit dans l’avenir et il peut grandir avec son équipe. À moins d’un volte-face de l’imprévisible Danny Ainge, le coach des Celtics peut construire et nul doute que le public de Boston prendra plaisir à le voir travailler dans la sérénité.