Los Angeles Lakers : Byron Scott assure pouvoir se passer de pivot

Le chantier de Byron Scott pour la saison prochaine est énorme : il doit relancer une franchise à la dérive, auréolée d’un triste bilan de 27 victoires pour 55 défaites.

Pour parvenir à ses objectifs, le coach doit intégrer plusieurs joueurs et trouver le moyen d’économiser ses cadres, tout en imposant la rigueur défensive indispensable pour repartir sur la bonne voie.

« Il y aura beaucoup d’aides et de rotations… »

Interrogé par Lakers.com, l’ancien coach des New Jersey Nets a donné plus de détails sur la marche qu’il comptait suivre, notamment pour protéger le panier angelino.

« Nous aurons un plan, mais il dépend en partie de la manière dont les gars vont jouer lors du training camp. » a t-il expliqué. « Il y aura beaucoup d’aides afin d’empêcher le ballon de rentrer dans la raquette. C’est beaucoup de rotations, d’aides, d’écrans de retard et de prévention, où le porteur du ballon voit toujours un défenseur et demi, ou deux défenseurs  à chaque possession. Il faut boucher la raquette à chaque possession et obliger l’adversaire à prendre des tirs contestés. »

Ce type de philosophie défensive est à titre d’exemple celle utilisée par le Heat lors des quatre dernières campagnes. En manque de taille, l’équipe floridienne s’est imposée comme l’une des meilleurs équipes de la ligue de ce côté du terrain, grâce à des rotations constantes et des aides répétées. Ceci étant dit, Miami avait à sa disposition des athlètes que les Lakers n’ont pas à l’heure actuelle.

« Je pense associer souvent Carlos Boozer et Julius Randle… »

Au sujet de son frontcourt, peuplé d’ailiers-fort, Byron Scott met l’accent sur la préparation lors du training-camp pour établir une hiérarchie.

« Nous devons travailler, faire des essais, voir qui joue mieux avec l’autre. » poursuit-il. « Je pense que ça va être amusant. Laissons-les se départager.  Mais je pense que Carlos Boozer sera vraiment meilleur avec Julius à ses côtés car c’est un vétéran qui communique beaucoup, et cela l’aidera. Ils peuvent jouer ensemble car nous serons petits, qu’importe que nous n’ayons pas de pivot. De toute façon, il n’y a plus beaucoup de pivots dans la ligue. Mais Jordan peut le faire aussi. Ed Davis est un gars qui peut se mêler à cela,  nous avons pas mal de mecs qui peuvent concourir. Il est connu pour sa capacité à contrer, et il ne sera pas un mauvais choix pour aider sur le côté faible. Il a été là la plupart du temps depuis le début de l’été à s’entrainer, il prend les choses très à coeur. »

Avec un effectif aussi petit, le nouveau coach des Lakers va donc s’appuyer sur la polyvalence de ses joueurs pour cacher les faiblesses inhérentes aux individualités dans le secteur défensif. Si l’attaque devrait pouvoir s’en sortir grâce aux nombreux talents présents dans l’équipe, la défense n’existera que par le collectif ; un principe simple mais difficile à générer en si peu de temps.