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Ces retraités qui servent à leurs clubs

L’accord collectif est un pavé complexe, jonché de subtilités. Si les clubs redoublent d’ingéniosité pour se renforcer grâce aux exceptions (mid-level, bi-annual, room, veteran ou Bird exceptions), certains se servent tout simplement de leurs…retraités pour façonner leurs équipes !

Cela s’explique par le cap hold. Cette notion définit une somme d’argent virtuellement alloué dans le salary-cap à un free-agent ou un tour de draft en instance de signer. Tant qu’une équipe n’a pas renoncé à signer son agent libre, ce dernier compte virtuellement dans le salary-cap.

Les droits de Dana Barros, toujours possédés par Boston

Or, à la lecture des cap holds de certains clubs, des noms surprennent. Ainsi, Boston compte Dana Barros (retiré des terrains depuis… 2004), P.J Brown (depuis 2008), le fameux Roshown McLeod  (2001), Grant Long (2001), Shaquille O’Neal ou encore Michael Olowokandi (2007).

Denver compte toujours ce bon vieux Wesley Person (2005), Memphis a Gilbert Arenas, San Antonio intègre toujours Damon Stoudamire et Robert (2008), Nick Van Exel (2006) ou Glenn Robinson (2005).

Des joueurs encore potentiellement actifs

Comment cela est-il possible ? Simplement, aucun d’entre eux n’a signé officiellement les papiers de la retraite et leurs clubs n’ont pas renoncé à leurs droits.

Si les joueurs ne se sont pas retirés formellement, c’est qu’ils ne sont pas dans l’urgence. Ils ne peuvent toucher leur pension à 100% qu’à l’âge de 50 ans (66% s’ils décident de la toucher à 45 ans).

Une bulle artificielle

Alors, pourquoi les clubs ne renoncent-ils pas à leurs droits ? Cela ne leur coûte rien. Ces cap holds gonflent artificiellement le salary-cap du club.

Tant que les clubs ne passent pas sous le salary-cap, ces cap holds servent simplement de marge de manoeuvre pour s’octroyer des exceptions. Si le club passe sous le salary-cap, ces « bulles » n’existent plus.

Pour cette saison, c’est par exemple le cas des Lakers qui sont passés sous le salary-cap et ont donc vu les traces de John Salley, Mitch Ritchmond, Brian Shaw et Karl Malone disparaitre définitivement de leurs cahiers.

Si Danny Ainge compte un jour passer sous le salary-cap, il pourra ainsi décider de renoncer simplement aux droits de ces joueurs. Il ne s’agit que d’un processus administratif.

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