La course au MVP : Kevin Durant, notre choix à la mi-saison

Chaque mardi, Basket USA vous propose le Top 5 des candidats au titre de Most Valuable Player 2014. Alors que toutes équipes ou presque ont atteint la barre symbolique des 41 matches, il est l’heure de dresser un premier bilan. Qui serait le MVP si l’on devait voter aujourd’hui ? Qui serait sur le podium ?

Pour cette douzième édition de la course au MVP, Basket USA vous dévoile son Top 5 de la première partie de saison. Si le cœur vous en dit, vous pouvez proposer votre propre classement via les commentaires.

1. Kevin Durant

Bilan : Thunder – 31v-10d – 3ème à l’Ouest
Stats : 37.8min, 30.6pts, 7.8rbds, 5.1pds, 1.6ints, 0.9ct, 3.1bps, 49.7% tirs, 39.6% 3pts, 88.1% LF

Sans surprise, Kevin Durant est notre MVP de la mi-saison et très franchement, ce choix ne nous semble souffrir d’aucune contestation.

Meilleur marqueur de la ligue, KD s’impose chaque soir comme le meilleur joueur de la NBA cette saison. Ses stats sur les 41 premiers matches du Thunder parlent déjà pour lui et que dire de ses 36 points (en 37 minutes !) de moyenne à 50% au shoot et 57% à 3pts en janvier.

Dans l’histoire de la NBA, ils ne sont que six à avoir terminé une saison avec au moins 30 points, 7 rebonds et 5 passes de moyenne. Il s’agit d’Oscar Robertson, Elgin Baylor, Jerry West, Wilt Chamberlain, Michael Jordan et LeBron James.

2 . LeBron James

Bilan : Heat – 29v-12d – 2ème à l’Est
Stats : 37.1min, 26.1pts, 6.7rbds, 6.6pds, 1.3ints, 0.3ct, 3.5bps, 58.1% tirs, 38.3% 3pts, 75.9% LF

S’il n’avait pas scoré aussi « peu » depuis sa saison de rookie, LeBron James n’a, en revanche, jamais été aussi efficace : 63.7% à 2pts contre 53.2% en carrière.

L’ailier du Heat a beau avoir révélé récemment être parfois jaloux des lignes de stats de Kevin Durant, il n’empêche que le quadruple MVP est avant tout en quête d’un troisième titre NBA et il ne faut donc pas s’attendre à le voir forcer son talent pour grimper un échelon supplémentaire.

Seul bémol en sa défaveur : le Heat n’est qu’à 5v-6d lorsque Dwyane Wade est absent.

3. LaMarcus Aldridge

Bilan : Blazers – 31v-10d – 2ème à l’Ouest
Stats : 36.9min, 24.1pts, 11.5rbds, 2.9pds, 0.9int, 1.0ct, 1.7bps, 47.6% tirs, 12.5% 3pts, 82.4% LF

Fini le temps où LaMarcus Aldridge était considéré comme un joueur n’ayant pas les épaules pour être un franchise player (notamment après le départ de Brandon Roy).

En effet, l’intérieur de Portland réalise jusqu’ici une grande saison, s’imposant comme ce qui se fait de mieux au poste 4 et, dans son sillage, ce sont tous les Blazers qui suivent au point d’être actuellement deuxième à l’Ouest.

Aujourd’hui, LMA est un homme heureux et ça se voit. D’ailleurs, il a déjà fait savoir qu’il souhaiterait prolonger à Portland. Le temps où il voulait quitter l’Oregon paraît bien loin.

4. Paul George

Bilan : Pacers – 33v-7d – 1er à l’Est
Stats : 36.3min, 23.2pts, 6.2rbds, 3.5pds, 1.9ints, 0.3ct, 2.6bps, 46.0% tirs, 39.5% 3pts, 86.9% LF

Malgré un relatif passage à vide en début de mois, Paul George a su rapidement se ressaisir au point d’être élu joueur de la semaine à l’Est pour la troisième fois de sa carrière et pour la seconde fois cette saison.

Joueur du mois de sa conférence en novembre et décembre, Paul George réussit une superbe saison. Plus scoreur que l’an passé (23.2pts/m contre 17.4 en 2012-13 alors qu’il joue 1.3 minutes de moins) l’ailier des Pacers est aussi plus efficace (46% au tir et 39.5% à 3pts contre 41.9% et 36.2%).

Autre avantage à son actif, le bilan des Pacers, qui sont tout simplement la meilleure équipe de la ligue.

5. Chris Paul

Bilan : Clippers – 29v-14d – 4ème à l’Ouest
Stats : 34.6min, 19.6pts, 4.6rbds, 11.2pds, 2.4ints, 0.1ct, 2.5bps, 46.4% tirs, 35.6% 3pts, 87.0% LF

La semaine dernière, nous expliquions vouloir tenir Chris Paul en dehors du Top 5 en attendant son retour de blessure. Toutefois, il s’agit ici d’un bilan à mi-parcours et si la saison devait s’arrêter aujourd’hui, nous pensons que CP3 mériterait sa place.

Plus régulier qu’un Stephen Curry, Chris Paul est surtout un leader dans l’âme. Son équipe s’en sort plutôt bien sans lui jusqu’ici mais cela est aussi dû au fait que le système Doc Rivers commence à se mettre en place. Il sera donc intéressant de suivre les performances de Paul et de son équipe à son retour même si cette absence prolongée risque de lui coûter cher au moment du vote final.