Souvenez-vous, la vidéo avait fait le tour du web. Février, 2013, alors que les Wolves rencontrent les Lakers, Ricky Rubio interpelle son coéquipier, Alexey Shved, à la sortie d’un temps-mort et lui demande de montrer un visage plus « heureux ».
Sauf que ce n’est pas vraiment dans le caractère de l’arrière russe et ça, même Ronny Turiaf, pourtant arrivé il y a peu, a pu le constater.
« Quand Alexey sourit, tout le reste suit. Quand il ne sourit pas, il est un joueur différent, » raconte Ronny au Star Tribune.
Ce qui inquiète les Wolves en revanche, c’est que Shved puisse se sentir un peu seul et perdu depuis le départ de son compatriote Andreï Kirilenko.
« Peut-être que de ne plus avoir A.K. ici l’affecte car il parlait tout le temps à Alexey et il le faisait en russe, » rappelle Rick Adelman. « Nous n’avons personne ici qui puisse faire ça. »
Pour autant, Coach Adelman ne voit rien d’anormal ni d’inquiétant dans le comportement de Shved qui, rappelons-le, a encore un peu de mal à s’exprimer en anglais.
« Il a toujours été comme ça. Il a des hauts et des bas comme tout le monde. Il est encore jeune [24 ans] mais il n’est pas quelqu’un de négatif. Il a sa façon à lui de voir les choses et vous devez comprendre ça. »
Pour Ricky Rubio, Shved est tout simplement le genre de joueur qui ne montre pas ses émotions et qui a parfois tendance à trop ressasser ses erreurs.
Une théorie plus ou moins validée par le principal intéressé.
« Peut-être que parfois, je pense au jeu et je ne souris pas. Avant tout, c’est le jeu qui veut ça. Vous devez d’abord gagner et seulement ensuite, je peux sourire. »
Ce n’est pas plus compliqué que ça, si les Wolves veulent voir leur sophomore sourire plus souvent, ils vont devoir gagner des matches.