Quelques heures après vous avoir montré le All-Star game 1997, marqué par la présence de 47 des 50 meilleurs joueurs de tous les temps sur le parquet de la Gund Arena, Basket USA vous propose d’actualiser ce classement avec son Top 50 des plus belles carrières de la NBA. Il ne s’agit donc pas de classer les 50 meilleurs joueurs de tous les temps au niveau du talent, mais plutôt de classer les joueurs en fonction de leur palmarès et de leur carrière.
Par exemple, John Stockton était assurément un meilleur joueur de basket que Dennis Rodman. Pourtant, c’est bien le second qui a eu la carrière la plus remplie avec 5 titres et deux trophées de meilleur défenseur de l’année.
Pour se faire, et tenter d’apporter un classement le plus juste possible, nous (la rédaction et les membres du forum) avons donc tenu compte de toutes les récompenses individuelles et collectives : titre NBA, sélection au All-Star game, MVP, meilleur défenseur, etc. Mais aussi du fameux PER (Player Efficiency Rating) qui permet, chaque année, de déterminer le joueur le plus complet et le plus efficace.
Nous avons ensuite exclu tout joueur qui n’avait pas remporté de récompense individuelle, comme par exemple, Derek Fisher ou Robert Horry. Deux joueurs ultra-titrés mais dont le palmarès est uniquement collectif.
Dans une carrière, un titre NBA vaut-il plus qu’un titre de MVP ?
Ensuite, il a fallu hiérarchiser ces récompenses. Bien sûr, une bague de champion vaut davantage dans une carrière qu’un titre de meilleur marqueur ou passeur. Mais nous avons aussi estimé qu’un titre de MVP valait aussi autant qu’un titre de champion NBA puisqu’il s’agit de la plus haute distinction individuelle.
Voici quelques exemples de notre barème :
MVP = 20 points
Titre NBA = 20
MVP des Finals = 15
Rookie Of The Year = 10
Sélection All-Star = 7
Titre de meilleur marqueur, rebondeur… = 5
Leader au PER = 5
Moyennes en carrière (points, rebonds, passes) = 1 pt par unité.
Les anciens sont-ils désavantagés ?
Notre méthodologie n’est sans doute pas parfaite, mais on peut justifier, point par point, nos choix. Ainsi, le trophée de Rookie Of The Year est bien noté car on ne peut le gagner qu’une fois. On a exclu les All-NBA Teams car elle doublonne le plus souvent avec une sélection All-Star. De plus, les méthodes de sélection ont évolué au fil du temps. Par exemple, de 1955 à 1988, la NBA tenait compte des postes des joueurs, et ne sélectionnait que 10 joueurs. Depuis 1988, il y a trois « cinq » élus chaque année, mais sans distinction de poste.
De la même façon, il est évident que les anciennes gloires de la NBA, comme Bill Russell, auraient pu avoir une liste de trophées plus conséquente puisque certaines récompenses n’existaient pas à leur époque. Mais, dans le même temps, il faut rappeler que dans les années 50-60, il n’y avait que…8 équipes en NBA, et que ça augmentait considérablement les chances de « dominer », collectivement comme individuellement.
En clair, même si de nouveaux trophées sont apparus, ils sont du même coup plus difficiles à remporter avec davantage d’équipes et davantage de joueurs. Au final, on a estimé que ça s’équilibrait et qu’il n’y avait pas besoin de pondérer certains trophées.
Maintenant, assez bavardé, et voici la révélation de ce Top 50 avec une infographie. Comme vous pouvez le constater avec les 10 premiers, le « classement » final est plutôt réaliste.
Pour découvrir le Top 50 (avec Tony Parker notamment), cliquez sur ce lien.
Si vous souhaitez améliorer, corriger ou discuter de notre méthode, un sujet est ouvert sur le forum. L’idée, c’est vraiment de mettre en place la méthodologie la plus juste possible pour permettre de distinguer les meilleures carrières de l’histoire. Que ce soit dans la notation ou dans les distinctions à prendre en compte, votre avis nous intéresse.