L’interview est un peu passée inaperçue dans la folie du dernier week-end étoilé, mais l'excellent Bill Simmons (Grantland) s’est entretenu avec Tony Parker lors du rendez-vous des stars à Houston.
Eternel fan de Boston où il s’est fait connaître sous le sobriquet de « Boston Sports Guy » avant d’entrer chez ESPN, Simmons a réussi à délier la langue de notre TP national qui a notamment révélé une anecdote concernant sa draft en 2001.
Joe Forte, sérieusement !
« C’était le 19e choix. La déléguée NBA vient me voir et me donne une casquette des Celtics. Elle me dit : « Ils vont te prendre ». Il restait 3 minutes à l’horloge. Ils ont 5 minutes pour choisir à chaque fois. Et puis, à 1 minute de la fin, elle revient et me reprend la casquette : « Ils ont changé d’avis finalement ». J’étais abasourdi. Je venais tout juste de faire un essai avec eux… »
Finalement, les C’s auront la brillante idée de sélectionner Joe Forte qui n’aura de carrière qu’une pauvre saison et demie en NBA (passé par Sienne et Bologne et actuellement en Iran !). TP a eu le fin mot de l’histoire récemment, et il s’avère que tout le monde était emballé à Boston… sauf le grand boss d’alors, la légende Red Auerbach qui, du haut de ses 70 ans, n’était peut-être plus l’homme de la situation…
La « French Mafia » de San Antonio
Est également abordé le sujet évident des deux derniers échecs lors des playoffs l’an passé contre OKC et l’année d’avant contre les Grizzlies. Parker exprime alors toute la sérénité de son club texan qui sait que des accidents peuvent arriver, mais que c’est la cohésion de l’équipe (et une gestion intelligente des corps) qui permet de rester au plus haut… et donc de multiplier les chances de titre.
Ou encore les coulisses très internationales des vestiaires texans. TP décrit le coin espagnol de Splitter et Ginobili, le club des australiens avec Mills, Baynes et l’assistant coach Brett Brown… et évidemment, le trio tricolore qu’il appelle la « French Mafia ».
Tony a également pu expliquer les dessous de l’échec olympique de la sélection tricolore en dénombrant les multiples problèmes (contrat de Batum, Noah blessé puis absent, et sa blessure à l’œil) qu’ont rencontré les hommes de Collet avant Londres. Eh oui, Billy, Joakim Noah est aussi français… Ces ricains, je vous jure !