Bien qu’il ne soit pas parvenu à réaliser son huitième double-double consécutif (26pts, 9rbds), David Lee n’en apprécie pas moins la victoire des Warriors sur les Hornets. Un succès qui les conforte à la cinquième place de la conférence Ouest, à deux petites victoires seulement des Spurs.
Une véritable bouffée d’air frais pour l’ex-leader des Knicks qui, en sept ans de NBA, n’a jamais participé au moindre match de playoffs.
« J’ai eu beaucoup de succès à New York, » rappelle-t-il à une radio de San Francisco. « Je n’ai pas eu beaucoup de temps de jeu mes 2 premières années et d’un coup, j’ai commencé à enchaîner les bonnes stats. Il y avait des articles qui disaient des trucs comme : ‘Bien que l’équipe ne s’en sorte pas bien, c’est super d’avoir un David à ce niveau.’ C’est marrant pendant une semaine mais rapidement, ça ne l’est plus. Ce n’est pas marrant de perdre. »
Car, rappelez-vous en début de saison, David Lee avait enterré six pieds sous terre ses ambitions personnelles pour les remplacer par des objectifs collectifs.
« Maintenant, je suis dans une équipe où je joue bien, mais le plus important, c’est que cela se traduise par des victoires. Personne ne nous attendait à ce niveau. C’est de loin l’année la plus plaisante de ma carrière et à ce stade, je ne veux tout simplement pas que ça s’arrête. Comme tous mes coéquipiers. »
Comme J.R. Smith, c’est donc l’année où il décidé de ranger au placard son égocentrisme que David Lee réalise sa meilleure saison sur le plan collectif, mais aussi individuel puisqu’on rappelle que l’intérieur a été nommé joueur de la semaine pour la première fois de sa carrière lundi dernier.