Cinq défaites de rang, un entraîneur critiqué par ses joueurs, qui pour ne rien arranger s’empêtre dans une polémique autour d’un supposé lapsus à connotation raciste : les Cavaliers arrivaient à Detroit jeudi en état de crise.
Porte-parole de l’équipe et taulier du vestiaire depuis le départ de LeBron James, Tristan Thompson a décidé de remettre de l’ordre dans les affaires de sa franchise, mais sur le terrain : intenable, l’intérieur a répondu aux 28 points et 23 rebonds d’Andre Drummond en compilant 35 points – nouveau record – à 15/20 et 14 rebonds – ainsi que 3 passes et 3 contres. Et à la clé une belle victoire en prolongation.
« Beaucoup de gars ont bien joué, mais Tristan était le meilleur. Il nous a portés toute la soirée, la meilleure de sa carrière » juge Kevin Love, auteur lui de 17 points à 6/14 mais d’un gros 3-points en prolongation. « Il a été incroyable, c’est pour ça qu’on lui a balancé de l’eau dessus comme ça. Ça fait du bien une grosse victoire comme ça à l’extérieur, la première de 2020. »
100% chance of celebratory showers for @RealTristan13’s career-high. ☔️ pic.twitter.com/IMv0B8JcLO
— Cleveland Cavaliers (@cavs) January 10, 2020
« Ça fait du bien pour le coach aussi, on lui montre qu’on est avec lui » précise Collin Sexton, 19 points à 9/19 aux tirs. Le héros de la soirée a trouvé la meilleure façon de dissiper les nuages qui pèsent au-dessus de l’équipe, et donc le tourbillon autour de John Beilein, en prenant à coeur son rôle de leader. Allant même jusqu’à dessiner un système sur un temps-mort…
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« On se motive les uns les autres, surtout moi et Kev. C’est à nous de motiver nos coéquipiers. Le boulot du coach c’est de nous préparer et de nous donner un plan de jeu, mais on n’a pas besoin de coach pour nous motiver. On le fait entre nous. »