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Portland, la patience récompensée

Malgré des saisons décevantes en playoffs, Portland a misé sur la continuité, sans révolution, ni gros changement d’effectif. Cette finale de conférence est l’aboutissement de cette politique.

Quelle revanche sur le passé pour Portland. En disputant une première finale de conférence depuis 2000, les Blazers effacent en partie les deux échecs des playoffs 2017 et 2018 et déjouent tous les pronostics.

Contre Golden State puis New Orleans, ils avaient été balayés dès le premier tour. Deux gifles qui n’ont pas bousculé les certitudes de la franchise, déterminée à continuer avec le même effectif, le même coach et la même philosophie.

« Quand on a été sweepés deux fois de suite, les gens se demandaient où on allait », se souvient Damian Lillard. « Tout le monde voulait qu’on se dégonfle, qu’on se rabaisse, qu’on en termine. ‘Dame et CJ McCollum ne peuvent pas faire ça ou ça…’ J’ai conservé le même message pour notre équipe, les coaches, les médias : on doit garder le cap. Quand on traverse ces périodes, qu’on continue de bosser, qu’on reste ensemble, il y a toujours quelque chose à en retirer. »

Un modèle à la San Antonio

Malgré les coups durs, comme la blessure de Jusuf Nurkic récemment, Portland n’a jamais paniqué ou cédé à la tentation de faire exploser son groupe. Cette stabilité rappelle celle des Spurs d’il y a quelques années. Entre 2009 et 2011, San Antonio est dans le dur et ne parvient plus à faire la différence en playoffs, s’inclinant notamment deux fois au premier tour.

En 2012, ils régalent et mènent 2-0 en finale de conférence avant de craquer quatre fois de suite contre le Thunder. Sereins, Gregg Popovich et sa bande repartent avec le même groupe. Ils iront jusqu’en Finals la saison suivante. Même après cette cruelle défaite face au Heat, rien ne change. En 2014, c’est l’apothéose avec le titre et un sublime style offensif.

« Quand les gens ne prennent pas le temps de faire les choses, ils ne composent pas un groupe, ce n’est pas possible », estime le meneur All-Star des Blazers. « On a réussi à passer deux grosses équipes. On est capable de faire de telles choses grâce à notre culture. On est pleinement engagé même pendant les moments difficiles. Quand on passe par des moments difficiles et qu’on reste authentique, voilà ce qui peut arriver. »

L’analogie avec les Spurs est encore plus parlante si on souligne que Gregg Popovich est arrivé un an avant Tim Duncan, quand Damian Lillard et Terry Stotts ont débarqué ensemble à Portland, en 2012. Comme les deux légendes du Texas, ils représentent l’identité de la franchise. En 2019, ils vivent donc leur septième saison commune. Assurément la plus belle.

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