Le chien de garde des Clippers a déjà les crocs

À l’instar de Gordon Hayward, Patrick Beverley aura attendu près d’un an pour retrouver les parquets et le maillot des Clippers. Et ce qu’on peut dire, c’est que le chien de garde de la franchise a toujours les crocs.

Son retour combiné à celui d’Avery Bradley promet en effet des soirées compliquées pour les arrières adverses, mais il faudra bien que les Clippers se servent de leur grosse défense s’ils veulent arracher les playoffs cette saison.

« On doit comprendre qu’on ne va pas finir à 82-0 : on le sait. Mais on sait aussi que personne ne viendra nous battre tranquillement », annonce-t-il ainsi. « Ce sera une bagarre de chiens tous les soirs et si on donne tout on sera en position pour gagner ces matchs. »

Pour lui, c’est « l’attitude » de l’équipe qui lui permettra d’exister cette année et il a déjà trouvé un nom pour remplacer « Lob City » : « Clamp City », « clamp » signifiant littéralement « serre-joint » en anglais.

« On doit arriver chaque soir avec la pression, avec une responsabilité sur nos épaules », prévenait-il lors du media day. « On doit comprendre que rien ne nous sera donné. Ça va être dur. Et on est prêts à relever le défi. »

Et cette nuit dans la victoire face aux Sidney Kings, pour son premier match en plus de 11 mois, il a relevé le défi et donné le ton avec 12 points à 5/8 aux tirs, 5 passes, 4 rebonds, 3 interceptions et 2 contres en 25 minutes. « Pat, c’est Pat » résumera Doc Rivers après la rencontre, tout sourire.