Le MVP de la nuit : Russell Westbrook écoeure Phoenix

Après un mois de février assez moyen au niveau du scoring (22 points à 41% et près de 6 ballons perdus par match), Russell Westbrook lance son mois de mars sur de très grosses bases. Cette nuit à Phoenix, il a quasiment fait la différence à lui tout seul dans le money-time, alors que son Thunder a été malmené pendant une bonne partie de la rencontre. Auteur de 9 des 11 derniers points de son équipe, le meneur a fait basculer le match en faveur d’OKC après notamment un gros tir à 3-points.

Russell Westbrook en termine avec une ligne de statistiques ronflante : 43 points (à 16/25), 14 rebonds, 8 passes et 51 d’évaluation. De quoi s’attirer les louanges de son principal adversaire de la soirée, Devin Booker (39 points cette nuit).

« Cette passion, cette énergie qu’il apporte chaque soir est incroyable. On sait qu’il va l’apporter chaque soir et c’est quelque chose que notre équipe devait surveiller, cette passion pour le jeu chaque soir, à tous les matches, qu’ils en jouent 82 ou 100. On a essayé d’en faire autant en tant qu’équipe. »

Surnommé Gandalf par ses coéquipiers…

Mais ça n’a donc pas été suffisant. « Russ est un gars qui veut ces moments », salue son coéquipier Carmelo Anthony, en référence à sa grosse fin de match. Ses autres partenaires lui ont d’ailleurs attribué un surnom plus ou moins flatteur.

« Il est notre leader et la façon dont il joue affecte tous les coéquipiers », note Alex Abrines, avant de comparer Russell Westbrook à l’un de ses personnages littéraires préférés. « Josh (Huestis) et moi, sur le banc, en parlions. Nous l’appelons ‘Gandalf’ parce qu’il n’est jamais en avance ou en retard. Il est toujours dans le bon moment. Quand ce moment du match arrive, il est prêt à se montrer et il gagne le match. »

En attendant d’aller tenter d’arracher son « précieux » en playoffs, le MVP en titre rappelle, avec ce genre de performances, qu’il reste un monstre statistique. Sans que plus grand monde ne s’en émeuve, il n’est pas loin de réaliser une saison en triple-double de moyenne. Ce serait la deuxième année de suite et encore historique.