Les Knicks n’ont plus gagné à Denver depuis 2006, et ils repartent du Colorado avec une nouvelle défaite. Une bonne valise (130-118) face à des Nuggets qui ont retrouvé leur attaque flamboyante du début de saison avec quatre joueurs à 18 points et plus, dont 23 pts de Gary Harris et 21 de Trey Lyles. Au soutien de Michael Beasley (21 pts), Trey Burke s’est régalé avec 18 pts et 11 pds.
New York n’a pas envie de défendre…
Jamal Murray est chaud en ce moment, et il le confirme en ce début de match. C’est lui qui crée le premier écart (15-8) face à des Knicks privés de Tim Hardaway Jr, mais aussi de Kyle O’Quinn. En revanche, Kristaps Porzingis est bel et bien là, et c’est lui qui maintient New York à flot. Mais le Letton manque de soutien en attaque, et surtout les Knicks sont débordés en défense. On retrouve le Denver du début de saison, et Gary Harris à 3-points puis Mason Plumlee sur un alley oop font passer l’écart au-dessus des 10 points (26-14). Frank Ntilikina a beau se battre comme un beau diable, comme sur ce contre sur Torrey Craig, Denver termine le quart-temps sur un dunk facile de Trey Lyles (39-28).
L’agressivité de Michael Beasley fait le plus grand bien aux Knicks, et le banc newyorkais offre clairement un autre visage. Ntilikina nous gratifie même d’un 3-points sur un ballon ressorti par Beasley, et les Knicks recollent au score (46-40). Lance Thomas et Willy Hernangomez font un bon passage, et l’écart se réduit encore (49-46). Jeff Hornacek se dit alors qu’il peut remettre ses titulaires, et c’est une mauvaise idée. Ça ne défend toujours pas, et Trey Lyles se promène pour inscrire 7 points de suite (56-46). Will Barton en remet une couche, et tous les efforts des remplaçants des Knicks sont gâchés… Nikola Jokic n’a pas trop de mal à distribuer les passes décisives face à des Knicks en mode plots. Trey Burke tente bien d’apporter un peu de vie là-dedans, mais à la pause, Denver a refait le break (73-60).
Le duo Beasley-Burke fait des dégâts
Hornacek a dû mettre une soufflante à ses joueurs puisque son cinq de départ se décide enfin à être actif en défense. Le résultat se fait ressentir immédiatement puisque Kanter ramène les Knicks sous la barre des 10 points (77-69). Le Turc tient la baraque, mais les Nuggets ont davantage de solutions en attaque, et ils s’appuient sur le tandem Plumlee-Jokic pour reprendre 10 points d’avance (93-83). Mais comme en première mi-temps, le banc des Knicks fait un bien fou. Beasley est toujours aussi fort, et il reçoit le soutien de Burke, qui plante un panier à mi-distance à la sirène pour réduire l’écart à 7 points (99-92).
On pense alors que les Knicks peuvent réaliser le hold up. Sauf qu’ils se mangent un 10-0 signé du duo Lyles-Barton en deux minutes (109-92). Hernangomez stoppe l’hémorragie, puis Beasley, encore et toujours lui, ramène les Knicks à -10 (114-104). Avec Burke, la connexion fonctionne parfaitement, et Beasley continue son festival (120-112).
Hélas pour les Knicks, la ligne de fond est toujours aussi mal défendue, et sur un drive de Barton, c’est Chandler qui piège New York pour un lay up dans leur dos (122-112). Les Knicks perdent en énergie, et c’est Jamal Murray à 3-points puis Gary Harris qui portent l’estocade pour une victoire finale de 12 points (130-118).