Ceux qui font le Mondial : Scott, journaliste venu de loin

Durant toute la durée de la compétition, Basket USA vous propose chaque jour le portrait d’une personne impliquée de près ou de loin dans l’organisation du championnat du monde.

De la mascotte au speaker en passant par les bénévoles, ils sont tous indispensables au Mondial. Cette série de portraits leur est dédiée.

Scott, journaliste venu de loin

Difficile de trouver un journaliste plus heureux que Scott. À 28 ans, ce Néo-Zélandais qui suit pour la première fois lors d’un Mondial son équipe nationale a la chance de la voir se qualifier pour les huitièmes de finale.

« De toute façon, je serais quand même allé à Istanbul pour la phase finale, explique-t-il. Mais c’est sûr qu’avec la Nouvelle-Zélande, c’est encore mieux ! »

Lorsqu’on lui demande si le basket est populaire dans son pays, Scott ne s’invente pas d’histoires et reconnaît volontiers qu’il s’agit là-bas d’un sport mineur. D’ailleurs, il n’y a qu’à voir le nombre de journalistes néo-zélandais présents en Turquie pour se faire une idée de l’impact du championnat du monde de basket au pays du rugby. Avec lui, ils sont… deux !

« Je suis ici à cause de ma passion, c’est clair. Le site internet pour lequel je travaille ne tenait pas vraiment à ce que je fasse le déplacement au départ. »

Scott a donc dû payer de sa poche le voyage et les hôtels, le tout pour un peu plus de 3 000 euros. Son périple mériterait d’ailleurs un article à lui seul. Trente-six heures de voyage en tout !

« J’ai fait vingt-six heures d’avion entre Wellington, Auckland, Vancouver, Frankfort, Istanbul et Izmir. Le reste du temps, je l’ai passé dans les aéroports. C’est là que je dormais.

Mais Scott ne regrette rien. Bien au contraire, il savoure chaque minute de la compétition et regarde avec envie les supporters européens.

« Quand je vois tous ces Lituaniens qui ont fait le déplacement, j’avoue que je suis un peu jaloux. J’aimerais qu’on ait les mêmes fans. »

Malheureusement, il sait bien que son souhait a peu de chances d’être exaucé un jour et que les aventures des autres « Tall Blacks » ne font pas la « une » des journaux. Pour autant, Scott espère bien être des prochaines éditions.