Dwight Howard le rappelait encore hier, James Harden et lui ne sont pas forcément très proches dans la vie, mais une fois sur le terrain, ils n’ont qu’un but commun : gagner.
Des mots qu’aurait pu prononcer LeBron James puisque lui et Kevin Love apprennent à se connaître et qu’il n’y a pas encore d’atomes crochus entre les deux coéquipiers de Cleveland.
Témoin privilégié de cette relation, Kendrick Perkins est là pour calmer les rumeurs et rappeler quelques vérités.
« Ce que les gens ne comprennent pas, c’est que ce n’est pas un endroit qui oblige à être les meilleurs amis du monde » explique l’ancien pivot du Thunder à CBSSports.com. « Je pense que parfois les gens ne réalisent pas que c’est un boulot pour nous. Et lorsque vous allez au boulot tous les jours, vous n’avez pas obligation d’être le meilleur ami de votre collègue. C’est votre boulot, et vous n’avez pas à être les meilleurs amis du monde pour travailler ensemble. »
Pour justifier ses propos, Perkins prend l’exemple des Celtics, champions en 2008.
« J’allume ESPN et je vois « No Love pour K-Love », ou quelque chose comme ça, et ça me rend dingue… Je n’avais jamais vu quelque chose aller aussi loin au point qu’on en fasse un drame… Je ne pense pas que Ray Allen et Kevin Garnett étaient de super potes à Boston. Moi, j’étais super pote avec Rondo, et je passais un peu de temps avec Kevin, mais nous n’étions pas super potes. »
Au final, le plus important, ce n’est pas d’être amis, mais bien de faire des sacrifices pour le bien du groupe.
« Tout est nouveau pour Kevin. Il arrive d’une équipe où il était le joueur majeur, et il fait en ce moment beaucoup de sacrifice. Lorsque vous essayez de gagner un titre, vous devez faire beaucoup de sacrifice. Les équipes qui ne font pas de sacrifice sont celles qui rentrent chez elle en avril. »