Jared Sullinger encouragé à s’inspirer de Kevin Love

Opposé cette nuit à Kevin Love (27 points, 14 rebonds), l’un des intérieurs les plus complets de la ligue, Jared Sullinger a fait mieux que se défendre, compilant 24 points, 11 rebonds et 5 passes, avec au bout la victoire de son équipe.

En forte progression depuis l’an passé, Sullinger réalise discrètement une très solide seconde campagne chez les pros et ce qui donne évidemment le sourire aux Celtics, c’est qu’on le sent encore très loin d’avoir exploité tout son potentiel.

Brad Stevens, son coach, pense d’ailleurs que s’inspirer de Kevin Love pourrait aider Sullinger dans ce sens.

« Je pense que lors de la prochaine intersaison, Love pourrait être un très bon joueur à étudier pour lui, » explique-t-il au Telegram & Gazette. « Love est un excellent scoreur au poste, il s’améliore chaque année et il est physiquement phénoménal. »

Kevin Love avait les mêmes stats lors de sa 2ème année

A peine plus petit (2.06m contre 2.08) mais plus lourd (118 contre 110) que Love, Sullinger a prouvé ces derniers temps qu’il pouvait tout aussi bien s’écarter à 3pts en attaque (2.6 tentatives par match et 30.2% de réussite) que batailler au rebond malgré une taille légèrement inférieure à celle des intérieurs auxquels ils se frottent. Exactement comme l’intérieur des Wolves.

« Sullinger est un gars vraiment capable de scorer, » poursuit Stevens. « Des gars capables de scorer à ce niveau, il n’y en a pas beaucoup dans le monde. Surtout lorsqu’il s’agit de gars plus petits mais lui a un don pour ça. Il peut encore s’améliorer et il va s’améliorer et pour cela, étudier Kevin Love serait un bon départ. »

Cette saison, Sullinger tourne à 14 points à 47.5% et 30.2% à 3pts en 26.8 minutes. Difficile ne pas comparer aux 14 points à 45% et 33% à 3pts en 26.8 minutes de Kevin Love lors de sa deuxième saison…

Sullinger impressionné par les feintes de Love

Le plus dur pour Brad Stevens sera de convaincre son joueur puisque ce dernier assure qu’il n’est pas vraiment genre à regarder ce que font les autres, même s’il avoue qu’il aimerait piquer quelques trucs à son adversaire de la nuit dernière.

« Ce que j’ai appris ce soir ? Comment faire des feintes qui ramènent des fautes. Il en ramène beaucoup non ? Plus sérieusement, c’est un joueur qui peut marquer de loin comme de près, et je pense vraiment que ses feintes sont essentielles. Lorsqu’il est au poste, on ne sait jamais s’il va shooter ou pénétrer. Selon moi, c’est ce qui fait de lui un très grand joueur. »

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