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Goran Dragic, scoreur malgré lui

Avec 18 points, 6 passes et 3 rebonds de moyenne, Goran Dragic réalise sa meilleure saison NBA… Et pourtant, l’idole slovène n’est pas forcément extatique quand on lui parle de ses 3 sorties récentes à plus de 30 points ces trois dernières semaines, soit autant que durant ses 5 précédentes saisons en NBA.

Fan de Steve Nash devant l’Eternel

En fait, le souci, c’est que Goran Dragic a été propulsé dans un rôle de scoreur par son nouveau coach Jeff Hornacek, et ce d’autant plus en l’absence d’Eric Bledsoe ces dernières semaines. Mais Goran est avant tout un passeur. Sa moyenne de caviars par match a ainsi baissé par rapport à la saison dernière : de 7,4 à 6,3.

« J’aime passer la balle. Quand je regardais Steve Nash jouer, je pensais qu’il pouvait scorer 40 points par match, mais il sait comment jouer de la bonne manière. En impliquant tous ses coéquipiers, tout le monde est content et vous avez la cohésion nécessaire pour gagner. » explique-t-il à USA Today.

Débarqué en Arizona en 2008, Dragic a pu admirer Steve Nash au sommet de sa forme après l’avoir admiré étant gosse depuis sa Slovénie natale. Puis balloté entre Houston et Phoenix, Dragic s’est révélé être un scoreur intéressant. Un potentiel que ne pouvait manquer les Suns au moment de reconstruire et (précisément) d’assurer l’ère post-Nash…

Mis en confiance par coach Hornacek, un shooteur d’élite en son temps, Goran Dragic a cependant fait du chemin depuis ses débuts délicats en NBA. Travaillant son tir de loin mais surtout les tirs dans le périmètre pour complémenter au mieux son jeu de pénétration, le « Dragon » des Suns dispose désormais de la panoplie complète en attaque.

Un long chemin accompli en attaque

« Avant, même s’ils me laissaient de l’espace pour shooter, j’allais quand même à la pénétration. Maintenant, je prends le tir ouvert. Si c’est un intérieur en face, j’essaye de pénétrer. Je fais un step back et je shoote dans le petit périmètre. C’est mon truc. Ils nous apprennent ça en Europe. Quand tu pénètres et que tu sens ton défenseur auprès de toi, tu fais une feinte, tu t’arrêtes et tu pivotes. C’est un vieux mouvement que j’ai utilisé toute ma carrière, donc ça devient naturel. Le truc, c’est qu’à cette vitesse, les gros ne peuvent pas s’arrêter aussi vite et c’est comme ça que tu as l’espace suffisant pour scorer. »

Plus dangereux offensivement même s’il lui manque encore un tir à trois points plus fiable (31% cette année) pour intégrer le gratin de la NBA, Dragic n’en a cure car tout ce qu’il veut, c’est que les Suns continuent à gagner.

Attendue en début de saison comme une des franchises à surveiller en termes de tanking, Phoenix surprend le petit monde de la NBA en tapant semaine après semaine des grosses écuries avec un bilan des plus honnêtes à l’heure de ces lignes: 12 victoires – 9 défaites (et 3 victoires de suite, série en cours).

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