Interview Norris Cole : « Nous sommes encore plus forts que l’an passé »

A 25 ans seulement, le meneur Norris Cole est déjà double champion NBA. Alors que sa quête pour réussir la passe de trois vient tout juste de débuter, il est revenu pour Basket USA sur ses débuts en NBA et ses ambitions pour sa troisième campagne avec le Heat de Miami.

Avec deux bagues de champion en deux ans, c’est un début de carrière de rêve ?

Ce qui m’arrive est tout simplement exceptionnel. De très grands joueurs courent tout au long de leur carrière après le titre de champion, et moi j’en ai déjà deux à seulement vingt-cinq ans. Je suis fier et heureux de faire partie d’une organisation comme le Miami Heat et de jouer aux côtés des meilleurs joueurs actuels, LeBron James, Dwyane Wade, Ray Allen, Chris Bosh… Je n’aurais pas pu imaginer mieux pour mes débuts en NBA.

Comment situez-vous vos chances de décrocher un troisième titre consécutif et quelle sera la principale force de l’équipe cette saison ?

Notre équipe est encore plus forte cette saison, avec les arrivées de joueurs comme Michael Beasley ou Greg Oden. Notre banc sera plus riche et nous pourrons ainsi faire souffler nos leaders plus facilement pendant la saison et les playoffs. Il faudra aussi que nous ayons la chance de rester en bonne santé physique, ce qui n’est jamais garanti. Je pense que si nous gardons la même intensité que les deux saisons passées, nous serons sur la bonne voie. Nous avons développé une vraie synergie au sein du groupe, qui n’a que très peu changé en trois ans, et nous savons exactement où nous trouver sur le terrain.

« Il faudra se méfier de Chicago »

Le Heat s’est renforcé mais c’est aussi le cas des autres cadors de la Conférence Est. Quel sera selon vous votre plus grand rival cette saison ?

Pour l’instant, nous nous concentrons essentiellement sur notre jeu, nos forces et nos faiblesses, sans nous soucier des autres équipes. Cela étant dit, il faudra se méfier de Chicago évidemment, mais aussi d’Indiana, Brooklyn, et même d’autres équipes comme Washington. La lutte s’annonce intense cette année, et c’est tant mieux pour le public. Notre avantage, c’est que nous sommes ensemble depuis maintenant trois ou quatre ans avec la même ossature et c’est quelque chose que les équipes qui se sont renforcées durant l’intersaison n’auront pas.

Quels secteurs de votre jeu avez-vous travaillés pendant l’été ?

Je me suis tout d’abord bien reposé car la saison a été longue et il est important d’être frais pour la reprise. Je n’ai pas vraiment travaillé un secteur du jeu en particulier, mais j’ai beaucoup shooté, lancers-francs et paniers à trois-points, et puis j’ai fait de la musculation et de la natation. Cela m’a fait du bien de m’éloigner un peu de la balle orange pendant quelques semaines, mais maintenant toute mon énergie est au basket.

Vous devriez cette année encore être la doublure de Mario Chalmers au poste de meneur de jeu. Avec un banc renforcé, votre rôle sur le parquet sera-t-il différent ?

Demandez ça à Erik Spoelstra… Je me donne à 100% à chaque fois que j’ai l’opportunité de jouer, peu importe ce que l’on me demande de faire. Nous voulons intégrer au plus vite les nouveaux à nos schémas de jeu, et ensuite pendant la saison régulière, ce sera au coach de faire ses choix…

Enfin, sur une note plus légère, avez-vous vu qu’Iman Shumpert a rasé sa coupe « Flat Top » dont vous êtes l’un des principaux représentants.

Oui, j’ai vu ça… Je ne le connais pas plus que ça mais c’est dommage pour lui (rires). Mais j’attends les débuts de Nerlens Noel pour relancer la machine…

Propos recueillis à Washington