Chicago a fini par craquer

Menés de 14 points à un peu plus de 10 minutes de la fin et sifflés par leur public, les Sixers ont su relever la tête et aller chercher la victoire grâce à un 22-5 pour terminer la rencontre.

Les Bulls ont encore une fois joué de malchance. Joakim Noah (12 pts, 7 rbds) n’a pas pu terminer la rencontre après que sa cheville ait méchamment tourné en début de troisième quart. Sans lui, Chicago a craqué sur la fin de match.

En panne d’adresse

Les deux équipes commencent la rencontre en se rendant coup pour coup. La réussite n’est pas toujours là mais tout le monde se bat. Sans stars, les collectifs brillent. Dix des douze premiers paniers des Bulls sont accompagnés d’une passe décisive. A Philadelphie, Evan Turner (16 pts, 9 rbds) et le sixième homme Lou Williams (14 pts) s’illustrent. Le premier quart est bouclé avec un petit point d’écart (20-19).

Chicago se détache dans la seconde période en profitant bien de l’adresse calamiteuse des locaux. Philly ne rentre que 29% de ses tirs dans au cours de ces douze minutes et laisse son adversaire se détacher un peu (33-27). Le problème des Bulls, c’est que les pertes de balle s’accumulent et empêchent de prendre le large. Au contraire, les Sixers réussissent même à reprendre l’avantage à la pause (40-39).

Le (re)chute

La deuxième partie du match commence fort pour les rouges. Noah inscrit 4 points et Doug Collins doit appeler un temps mort après moins de deux minutes. Mais quelques instants plus tard, nouvelle galère pour Chicago. Sur une contre attaque, Jooks s’écroule. Ses cris raisonnent et on craint le pire. Sa cheville a sévèrement tourné sur le pied du défenseur. Le pivot quitte le terrain, revient rapidement mais doit repartir, trop gêné par la douleur et incapable de se déplacer normalement.

Ses coéquipiers semblent pourtant s’en sortir sans lui. La marque continue d’être bien répartie et c’est Rip Hamilton (17 pts à 4/15) qui plante le panier primé qui donne 14 longueurs d’avance à son équipe avec un peu plus de 10 minutes à jouer. La salle gronde. Jooks tente une nouvelle entrée mais doit encore abandonner. Pas grave, Carlos Boozer (18 pts, 10 rbds, 9/17) repousse un assaut adverse et s’arrache pour faire repasser l’écart à 7 points.

Hawes ce héros

Sauf que Chicago va finalement craquer. Les Sixers ne se démontent pas et répondent à Boozer par un 11-0. Au milieu de cette série, c’est un panier de Spencer Hawes (21 pts, 9 rbds), pourtant auteur de 8 ratés de suite au cours du match, qui remet Philly devant. Pendant ce temps, les Bulls arrosent.

A 49 secondes du buzzer, Jrue Holiday (17 pts, 6 rbds, 6 passes dec) donne 4 points d’avance à son équipe sur un lancer. L’espoir renaît pour les hommes de Tom Thibodeau lorsque John Lucas trouve la cible longue distance pour réduire l’écart à une longueur. Espoir calmé par deux lancers réussis de Turner puis une nouvelle brique de Luol Deng (5 pts à 2/7) et deux autres lancers de Jrue Holiday. Les jeunes Sixers n’ont pas tremblé pour sceller l’affaire. Leur équipe reprend l’avantage 2-1 dans la série. Ces playoffs qui s’annonçaient longs commencent à ressembler à un cauchemar pour les hommes de la Windy City.

Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.