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Chambré par les Wolves, Russell Westbrook garde son calme…

NBA – Dans leur victoire facile face aux Lakers, Patrick Beverley et Karl-Anthony Towns n’ont pas hésité à chambrer ouvertement le meneur.

Karl-Anthony Towns, candidat au titre de la séquence « trashtalking » de l’année. À quatre minutes de la fin de ce Wolves – Lakers, Russell Westbrook a hérité d’un tir grand ouvert dans le corner : beaucoup trop long, « airball ». L’intérieur du Minnesota a récupéré le cuir puis s’est stoppé pour regarder en l’air, à la recherche d’un objet volant non identifié, histoire d’appuyer un peu plus sur la triste trajectoire de ce tir raté.

Plus tôt dans le match, le meneur des Lakers avait subi une première séquence de chambrage en règle après sa passe téléphonée vers LeBron James, facilement interceptée par Patrick Beverley. Ce dernier, après son geste, a semblé répéter à son encontre le mot « trash » (poubelle, déchets…) en se pinçant le nez.

Autant de signaux qui montrent que les Wolves, dans leur large victoire, étaient d’humeur taquine.

« Je n’y prête franchement pas attention », assure en réponse Russell Westbrook, auteur de 15 points (5/12 aux tirs) cette nuit. « C’est peut-être le cas chez d’autres joueurs. Ils ne s’adressaient pas à moi mais à des gars en particulier (sic). Le ‘trashtalking’ ne me dérange pas du tout. Personne ici n’a fait quoi que ce soit dans cette ligue qui me ferait lever les yeux au ciel genre : ‘Oh, ils parlent mal. Laissez-moi répondre.’ Non. C’est ok. Ils sont bons. Ils ont gagné le match. Tant mieux pour eux. On passe à la suite. »

Ce commentaire sur le palmarès des joueurs des Wolves n’a pas manqué de faire réagir à son tour Patrick Beverley, qui a pris le temps de rappeler ses propres accomplissements collectifs en les mettant en opposition avec les statistiques personnelles…

« Lorsque tu gagnes, tout roule. Dans le cas inverse, les autres t’attaquent. À l’heure actuelle, on prend des coups et nos adversaires en profitent », remarque Wayne Ellington.

De son côté, LeBron James tente de prendre de la hauteur, estimant que « trashtalking » fait simplement « partie du jeu ». Auteur d’une petite sortie à 18 points (8/21 aux tirs), il a visiblement d’autres priorités en tête alors que la situation des Lakers (29 victoires – 40 défaites) reste désespérante.

« Je crois que chaque saison pour moi est une question de patience. Ce n’est pas différent cette année. Ma patience est mise à l’épreuve un peu plus qu’au cours des dernières années, en raison de notre façon de jouer et des défaites qui s’enchaînent. C’est une mise à l’épreuve de la manière dont on peut continuer à se concentrer sur le terrain, trouver des moyens d’être meilleur pour ses coéquipiers et ne pas tomber dans la notion de mentalité de perdant. Au final, je ne me mettrai jamais, jamais, dans une position où j’ai l’impression de perdre », affiche le « King ».

On notera enfin que Lakers et Wolves ne sont plus censés s’affronter cette saison à moins d’un match de « play-in » qui peut s’annoncer houleux…

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