Au sein du mémo de 100 pages dévoilé par le syndicat des joueurs, une partie intéresse particulièrement les acteurs de l’éventuelle reprise de la saison fin juillet : que se passera-t-il si un joueur est malade à Orlando ?
Dès lors qu’un joueur serait testé positif au Covid-19, le protocole mis en place prévoit plusieurs étapes, à commencer par le placement dans un « logement d’isolement », à savoir un hôtel ou un autre établissement, différent de l’endroit précédemment fréquenté par la personne et où on ne recense aucun cas positif.
Un second test sera administré dès que possible, déjà pour s’assurer de la contamination réelle, les tests n’étant pas fiables à 100%. Si le deuxième test est positif, la personne restera confinée dans son « logement d’isolement ». S’il est négatif, il faudra attendre le résultat d’un troisième test, qui sera effectué 24 à 48 heures après le premier. Si celui-ci est à nouveau négatif, la personne sera à ce moment autorisée à retrouver le « campus NBA ».
Une « hotline » pour dénoncer ceux qui font le mur…
Par contre, si le deuxième test est positif, le joueur devra rester en isolation pendant deux semaines, après le premier test s’il ne développe aucun symptôme, ou la fin des symptômes s’ils sont légers ou modérés. Il passera ensuite des examens cardiaques pour déterminer s’il est apte à reprendre la compétition.
La NBA prévoit aussi de rechercher tous ceux qui ont été en contact avec le joueur infecté (c’est-à-dire à moins de deux mètres pendant 15 minutes, ou en « contact direct avec des sécrétions et excrétions infectieuses ») en analysant les données vidéo disponibles, afin de les tester dans la foulée.
Et comme le principe d’une « bulle » est de limiter au maximum sa perméabilité à l’extérieur, la ligue compte également mettre en place une « hotline » anonyme pour que les joueurs dénoncent ceux qui font le mur.